Dans un précédent article, il était question de la place de Muhammad (PBSL) dans l'Ancien Testament, et de l'annonce de sa venue en tant que prophète de Dieu et guide de l’humanité. Le Coran affirme que Muhammad est mentionner dans l’évangile ainsi que dans la Thoras : « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'évangile. » (Coran 7 :157). Il est donc logique d’entreprendre également une recherche dans l’évangile pour retrouver une trace de cette prophétie.
Parmi les versets biblique qui suscitent le débat depuis fort longtemps entre théologiens chrétiens et musulmans, celui du chapitre 14 de l’évangile de Saint Jean Verset 26 est l’un des plus importants. Ce verset, qui n'est autre que la parole du prophète Jésus, a été rapporté ainsi par Saint Matthieu :
Pour les chrétiens, ce verset ne fait qu’indiquer la venue du Saint Esprit (composante substantielle de Dieu) sur les apôtres ; l’accomplissement et la confirmation de cette promesse de Jésus, en la venue du Saint Esprit le jour de la Pentecôte.
A contrario, pour les musulmans, ce verset annonce donc la venue de Muhammad (PBSL), le dernier prophète de Dieu.
Alors la question est bien-sûr « Qui a raison ? ». Pour répondre à cette question avec le plus d’objectivité possible, il est nécessaire d'étudier les arguments de chaque partie et réfléchir sur leurs fondements.
Dans l'Evangile selon Saint Jean, Chapitre 14, Jésus a laissé à ses disciples quelques versets concernant les faits qui arriveraient après son départ. Ces versets sont importants pour la suite.
Parmi cette succession de verset, le dernier, le verset 26, est le verset le plus important pour l'argumentation, car si l’on part de la version grecque originale, et que l’on traduit en français, on obtient la traduction suivante :
Il devient évident, à la vue de cette traduction, que le mot « Esprit Saint » n'apparaît nulle part et ne vient donc pas d'une « traduction » mais d'une « interprétation » de la part des théologiens Chrétiens.
La présence de 3 articles définis, « ó » et « Tó » pour qualifier la même personne s’éloigne donc complètement de la traduction présente dans les bibles de nos jours. La traduction aurait-elle était volontairement été refaite pour appuyer le dogme de la Trinité ?
Nous sommes toujours dans l‘évangile selon Saint Jean, mais cette fois dans le chapitre 16 :
Le verset le plus important est le verset 13, où est employé le mot « consolateur ». Ce mot est parfois traduit par Paraclet ou Assistant dans d’autres versions de la Bible. Il s’agit ici bien sûr d’une traduction d’un mot de Jésus, qui s’exprimait en Araméen. L’essence originale de ce mot a été perdu à jamais (la plus ancienne trace serait grecque et datée du 3ième siècle).
Le problème vient donc que ce mot si important, censé annoncer celui qui guidera le monde vers la vérité, aucun des apôtres ne l’a repris EXACTEMENT. Avant de continuer le présent article, il est nécessaire de rappeler d'autres informations données par le Nouveau Testament :
- Seul Jean fait mention des paroles de Jésus concernant le « Paraclet » à venir.
- L’évangile a été écrit en GREC, Jean a toujours nommé le Paraclet : l’Esprit, ou le Saint, ou même l’Esprit de Vérité.
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