Le mot, « Paraclet », se trouve ailleurs dans le Nouveau Testament, dans l’évangile selon Saint Jean Chapitre 2 Verset 1.
En Grec, le terme « un avocat » s’écrit « Parakletos ». Pourquoi avoir traduit le mot « paraclet » par « avocat » dans ces conditions ?
Plusieurs points sont donc à soulever :
- Pour les chrétiens le « Paraclet » est assimilé au Saint Esprit comme l’affirme la traduction actuelle du verset 26, chapitre 14 de l’évangile selon Saint Jean. Mais le « Paraclet » est aussi Jésus fils de Marie, comme l’écrit ce même Saint Jean dans son 1ière Epitre, chapitre 2 Verset 1.
- Jésus serait alors le Saint Esprit ??? Ceci est tout simplement impossible.
- Jésus est un Paraclet, un Prophète, et il serait alors fait l’annonce par Jésus de la venue prochaine d’un autre prophète de Dieu.
- Autre problème, Avocat en Grec s’écrit « sunegorus » ou « Meditéa », nous somme bien loin du mot « Paraclet »
Selon toute logique, l’hypothèse que Jésus soit un prophète, et qu’il annonce la venue d’un prophète postérieur et semblable à lui est la plus vraisemblable.
Le Chapitre 4 Verset 1-3 des Epitres de Saint Jean recèle également un contenu intéressant :
Si l’on prend ce passage mot à mot, et qu’on analyse le mot « esprit » dans le sens « d'être humain », on arrive à la conclusion que tout prophète qui attestera que Jésus est venu en chair et en os est de Dieu. Le mot grec pour Esprit est « pneuma », or l’évangile de Jean a était directement écrit en grec, il faut donc comprendre qu’il utilise à chaque fois le mot « pneuma » pour désigner le « paraclet ».
Si cet esprit était bien le Saint Esprit, comme le prétende les chrétiens, ce verset n’a plus aucun sens ! Comment expliquer que Jean, « inspiré par le Saint Esprit », est pu écrire « qu’un » Saint Esprit viendrait constater la réalité de Jésus ?
Le mot esprit (pneuma) correspond donc bien ici au prophète, le prophète qui attestera que Jésus est un vrai prophète. Le prophète qui n’attesterait pas cette vérité, ne serait pas de Dieu. Il est ici clairement fait l’annonce d’un prophète, d’un homme en chair et en os, après Jésus. Et pour reconnaître ce prophète, il suffit de lire la suite du verset : « tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu ».
Jésus lorsqu’il parlait de la venue d’un « paraclet », parlait donc d’un homme saint, du dernier messager de Dieu.
Il n’est donc plus raisonnablement concevable que Paraclet = Saint Esprit, il est possible d’enfoncer encore plus le clou en démontrant une bonne fois pour toute le non-sens de la Trinité.
Ainsi, Jésus a dit très explicitement : « si je ne m'en vais pas, le consolateur (le Paraclet donc) ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. » (Saint Jean Chapitre 16 Verset 7). Il faut donc que Jésus parte pour que le Paraclet vienne. Le Paraclet n’est donc pas encore venu.
Or, un très grand nombre de versets, antérieur à la mort de Jésus de façon chronologique dans le Nouveau Testament, mentionne le Saint Esprit et une action de ce dernier :
Idem pour Siméon qui reçut l’Esprit Saint, alors que Jésus n’était pas encore partit :
Les Chrétiens expliqueraient ces arrivées du Saint Esprit comme des « miracles » de la Pentecôte, expliquant ainsi la prophétie de Jésus. Pourtant la Pentecôte a une signification bien particulière à l'époque du prophète Jésus et avant sa venue :
- La Pentecôte est à l’origine, une fête annuelle Juive célébrée le 50ième jour après le début de la moisson du maïs.
- D’après le livre des Actes de Luc, le jour de la Pentecôte, les disciples de Jésus reçurent tous le Saint Esprit et furent à même de parler d’autres langues. On murmura dans la foule qu’ils devaient être ivre, mais Pierre répondit, Actes de Pierre, Chapitre 2 Verset 14-17 :
Donc, si l’expérience de la Pentecôte est le résultat de l’accomplissement de la prophétie du prophète Joël, pourquoi l’attribuer ainsi à Jésus lors de ces dernières paroles ? Cette contradiction est plus que troublante, et pourtant, en contredisant leur propre livre, les chrétiens maintiennent cette hypothèse incohérente.
Toujours d’après le dogme de la Trinité, le Saint-Esprit ne ferait qu’un avec Dieu et Jésus. Que penser alors qu’en Jésus dit : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, » (Evangile Saint Jean Chapitre 14 Verset 16) ».
Un autre consolateur viendrait ? un autre Paraclet ? Jésus annonçant un autre Saint Esprit ? Par contre, si on prend le terme consolateur toujours comme « prophète », alors la phrase garde un sens. Le prophète Jésus annonce la venue d’un prophète après lui.
Enfin, la reprise, après coup, de l’analyse des versets 26 et 27 de l’évangile selon Saint Jean Chapitre 15, peut suffire à confirmer l'hypothèse d'un prophète ultérieur à Jésus :
- « Il rendra témoignage de moi » : Pourquoi le Saint Esprit devrait rendre témoignage de Jésus alors que lui et Jésus ne formerait qu’un avec Dieu ?
- « et vous aussi, vous rendrez témoignage » : Pourquoi les disciples, inspirés par le Saint Esprit, devraient également rendre un témoignage, en complément du Saint Esprit ? Leur témoignage devrait pourtant être identique ! Par contre, dans le cas où le Paraclet est un prophète, la phrase retrouve sont sens.
Arrivé jusqu’ici, il est facile de dire que le Paraclet ne peut être autre qu’un messager postérieur à Jésus, et pour nous musulman, il s'agit de Muhammad (PBSL), le dernier prophète de Dieu.
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