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    Misogynie à travers la pensée des « lumières »

    Pour appuyer le constat que nous venons de faire sur l'image de la femme en Occident, et pour ne pas être incomplet, il est toujours intéressant de relever quelques témoignages d’hommes considérés jusqu’à aujourd’hui comme les pères fondateurs de la pensée moderne et pour certains les « pivots » de la philosophie des « lumières ». Ceci donnera sûrement une idée et un aperçu sur l’arrière pensée de ces "modèles" auxquelles les modernes, hommes comme femmes, se réfèrent encore si fièrement :

    Jean Jacques Rousseau : « Les femmes en général n’aiment aucun art, ne se connaissent à aucun et n’ont aucun génie »
    Emmanuel Kant : « Les femmes ne peuvent pas plus défendre personnellement leurs droits et leurs affaires civiles qu’il leur appartient de faire la guerre ; elles ne peuvent le faire que par l’intermédiaire d’un représentant. »
    Pythagore : « Il y a un principe bon qui a créé l'ordre, la lumière et l'homme. Il y a un principe mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres et la femme. »
    Friedrich Nietzsche : « La femme est la seconde faute de Dieu. »
    Alexandre Dumas fils : « La femme est, selon la Bible, la dernière chose que Dieu a faite. Il a du la faire le Samedi soir. On sent la fatigue. »
    André Malraux : « Beaucoup moins de femmes se coucheraient si elles pouvaient obtenir verticalement les compliments qu'elles obtiennent allongées. »
    Marcel Proust : « Les femmes sont les instruments interchangeables d'un plaisir toujours identique. »
    Sigmund Freud : « …l’infériorité intellectuelle de tant de femmes, qui est une réalité indiscutable, doit être attribuée à l’inhibition de la pensée, inhibition requise pour la répression sexuelle. »

    Il est inutile de rappeler au passage que des citations comme celles que nous venons de déployer, ne sont pas l’œuvre d’« hommes de religion » qui sont de nos jours les cibles préférées des féministes, mais plutôt d’apôtres de la sublime pensée moderne. Des hommes qui jugés par leurs propos sont dénoués de toute qualité intérieure. Leur pensée reflète à elle seule amplement l’idéologie de cette « élite » si active durant son époque qui allait influencer à travers les générations suivantes toute la mentalité occidentale.

    Toujours en Occident, et à parcourir la liste des acquis sociaux que les femmes ont obtenus depuis l'avènement du monde moderne et le concept d'« État de droits » nous constatons que l'accès au droit de vote par exemple, ne fut acquis par les femmes comme droit que très récemment en France (1944, soit un peu plus de 60 ans), et plus tôt vers le début du 19ième siècle pour les pays les plus en avance sur ce terrain.
    Un autre exemple se retrouve dans le droit de divorce, qui fut également acquis à la suite de la loi 1975 en France, abrogeant par la même le « code Napoléon » (6). Et il est important de mentionner également la loi de 1881 qui autorise la femme à disposer de son propre livret de caisse d’épargne sans le consentement de son mari, ou celle de 1882 rendant l’école obligatoire et gratuite pour les filles, lui donnant enfin accès à l’éducation…

    La femme occidentale n’a donc acquis ces droits « élémentaires » que très récemment, la majorité de ses droits ayant été formulées il y a moins de 200 ans par un long processus douloureux de sécularisation, dont il faut retenir que le cheminement idéologique et intellectuel fut indépendant et opposé à toutes les conceptions religieuses sur la femme prônées par l'Eglise de l'époque, alors autorité spirituelle incontestée en Occident. Processus que certaines féministes souhaitent à tout prix imposer (à coup de propagande massive et quitte à diaboliser l’islam) au monde musulman pour lui transposer un modèle de civilisation ou une vision « libertaire » de la femme ou lui faire accepter un « idéal féminin moderne » qui en vérité est une des causes majeures de la déchéance actuelle de la civilisation occidentale.

    Combattre les idées préconçues

    Une fois toutes ces choses dites sur le statut historique de la femme en Occident, il est intéressant maintenant de gommer certains préjugés sur la femme musulmane, qui est le plus souvent vue comme opprimée, voir soumise à son mari au contraire de la femme occidentale « libre ».

    Or, et nous le verrons par la suite dans le reste de ce dossier, qu'il n'en est rien, et même au contraire, nous pouvons affirmer sans aucune crainte que l'islam a apporté beaucoup plus de droits et de libertés à la femme que l'on pourrait le penser. La négation de ces droits au cours de l'histoire « post islam » n'est en rien en rapport avec le modèle sociétal issu de la tradition islamique, mais elle est plutôt à mettre en relation avec les contours patriarcaux des sociétés orientales, l'égoïsme des hommes et la "non inscription" de ces « droits universels » issus de l'islam dans les politiques sociales des différents gouvernements arabo-musulmans, apparus bien après l'âge d'or de la civilisation islamique. Politiques qui en plus de se complaire dans un machisme « tribal », n'ont assimilé de la religion, qu'un dangereux littéralisme qui ne se soucie guère ni des réalités de l'époque dans laquelle évoluent les Hommes, ni des dispositions géographiques des peuples.

    Ainsi, il existe une majorité de pratiques rétrogrades dans le monde musulman imputées injustement à la religion comme le « crime d’honneur » courant au Pakistan et en Afghanistan, l’excision des jeunes filles en Egypte et dans certains Pays de l’Afrique subsaharienne ou encore la pratique du code du sang « al-Kanoun » en Albanie, pour ne citer que celles-ci. Ces dernières ne sont en fait que le produit des coutumes ethniques locales de certaines populations et gouvernements qui bien que islamisés à un moment de leur histoire, ne se sont jamais affranchis réellement de leur paganisme hérité de croyances antérieures.

    Or il est important de distinguer la Tradition religieuse (Coran et Sunnah pour l'Islam) qui est directement issue de principes supérieurs, de la coutume, qui elle est une sorte de pratique entièrement fabriquée par l'être humain. Dans certains cas, il pourra même s’agir d’une « déformation » (bid'a) d'une tradition « sacrée ».
    Pour insister sur ce point important à nos yeux, nous dirons que bien que la coutume puisse être conçue à l'origine comme étant une adaptation « pratique » d'un peuple à un principe traditionnel quelconque (une sorte d'« innovation positive » (7)). Au fil des âges elle peut aisément s'altérer pour finir par devenir totalement détachée et déracinée des références et fondements qui constituèrent sa raison d'être par le passé. Au point que sa forme originale ainsi que son essence « principielle » qui faisait son autorité autrefois finissent par échapper entièrement à l'homme qui la reçoit par transmission directe et qui continue encore à s'y référer formellement sans même la comprendre (8).

    Nous verrons d’ailleurs largement comment l’innovation que constituait l’Islam (par le biais de sa tradition), introduisit à son avènement il y a de cela plus de 14 siècles auprès d’un peuple arabe du désert, des préceptes révolutionnaires pour les femmes dans le sens universaliste du terme. Peuple coutumier alors d’un paganisme primitif, foncièrement misogyne et superstitieux de conserver ses coutumes tribales en dépit de leur grossièreté et de leur injustice envers les femmes. Et nous verrons aussi comment les premières femmes musulmanes de l’époque ont bénéficié en premier lieu de droits tels que l’autonomie financière, le droit de propriété et d’héritage, ainsi que de la liberté dans le mariage ou le divorce...

    Auteur: Souhayl.A & Lionel.J
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    (6) Ce code stipule entre autre que le mariage est soumis au consentement du père de la mariée, et qu’en se mariant la femme passe de la tutelle de ses parents à celle de son époux. De même le divorce n’est possible qu’en cas d’adultère avéré, condamnation à une peine infamante et sévices et injure grave (encore reste t-il à déterminer clairement ce dernier critère).
    (7) Il faut distinguer l’innovation positive de celle négative à laquelle nous faisons référence ici. Pour plus de détail, se référer à notre article sur « l’innovation périlleuse en islam ».
    (8) Voir également les écrits de R.Guénon à ce sujet dont voici un aperçu : « tout ce qui est d'ordre traditionnel implique essentiellement un élément « supra-humain » ; la coutume, au contraire, est quelque chose de purement humain, soit par dégénérescence, soit dès son origine même. En effet, il faut ici distinguer deux cas : dans le premier, il s'agit de choses qui ont pu avoir autrefois un sens profond, parfois même un caractère proprement rituel, mais qui l'ont entièrement perdu par le fait qu'elles ont cessé d'être intégrées à un ensemble traditionnel, de sorte qu'elles ne sont plus que « lettre morte » et « superstition » au sens étymologique ; personne n'en comprenant plus la raison, elles sont d'ailleurs, par là même, particulièrement aptes à se déformer et à se mélanger à des éléments étrangers, ne provenant que de la fantaisie individuelle ou collective… » (Aperçu sur l’initiation)

     

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 9774067
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