Le vin (Al Khamr), et par extension toutes les boissons alcoolisés sont strictement prohibées en Islam. Cette interdiction ne s’est pas faite immédiatement, mais progressivement. Dieu révélant d’abord deux versets déconseillant la consommation d’alcool :
Ce dernier verset fut révélé suite à la mauvaise récitation d’une sourate du Coran, durant la conduite d'une prière à la mosquée, par un musulman en état d’ébriété. Ce ne fut que plus tard que l’interdiction formelle de la consommation de toutes substances alcoolisées fut introduite :
Ainsi en conservant un esprit sobre, le musulman est capable de s’adresser à Dieu par la prière cinq fois par jour sans perdre un instant la maîtrise de lui-même.
L’interdiction de l’alcool est également valable pour des raisons sanitaires, les boissons alcoolisées pouvant causer des dommages irrémédiables sur l’organisme et l'esprit des hommes : cancer du foie, hépatites alcooliques, accidents de la route, violence conjugales...
Quand les E.U, dans les années 1920 prirent conscience du problème et instaurèrent la prohibition en prenant exemple sur la civilisation islamique, il était déjà trop tard, et le résultat fut inverse.
Cependant, en terre d’Islam, depuis la révélation des versets prohibant la consommation d’alcool, les musulmans abandonnèrent définitivement toute sorte de boissons enivrantes. Ils ont été plus loin dans la prohibition en interdisant même la viticulture. Selon un hadith attribué au prophète (PBSL), ce dernier dit : « Malheur à celui qui cultive la vigne pour en faire du vin... ».
De nos jours, les pays musulmans restent encore les derniers dans le monde en terme de consommation d'alcool (pour plus d'information sur les dangers de l'alcool, se référer à notre chronique « l'islam et l'alcoolisme ».)
Comme pour le vin, les jeux de hasard sont strictement prohibés en Islam. S’il est difficile de savoir exactement à quand remonte cette interdiction, il est tout de même important de rappeler qu’à l’époque de la révélation coranique, les Arabes étaient un peuple superstitieux, qui n’hésitait pas à recourir aux flèches divinatoires (4), pour influencer une prise de décision de première importance, comme la date de départ en voyage d'une caravane ou la déclaration d’une guerre.
En interdisant ces pratiques divinatoires, Dieu fait comprendre à l’homme que le hasard n’existe pas, et que c’est Lui qui décide de tout ce qui arrivera de bon ou de mauvais. Dieu incite ainsi l’homme par le biais de la sincérité (Niya’ ), à accepter son destin (Qadar) et à avoir confiance en Lui.
Par extension, les jeux d’argents sont également proscrits, car ils introduisent également la notion de « hasard ». De plus, il peuvent amener facilement à la ruine ceux, qui les pratiquent, quand ils ne contribuent pas à augmenter l’amour de l’argent et des gains sans efforts.
L’adultère (A Zinaa') et la fornication sont considérés en Islam comme étant des actes impurs :
« Fahicha ». La tradition enseigne qu'ils portent gravement atteinte aux moeurs et à la dignité humaine, dans la mesure ou ils révèlent l’animalité de l’homme dans ses plus bas instincts. Ainsi si l’adultère est interdit, le mariage est quand à lui recommandé, et est considéré comme un acte qui consolide le cheminement spirituel du croyant et parachève sa religion « Kamal U Dine ».
Quand à la pratique de l’homosexualité, l’interdiction coranique est formelle. A travers le récit du peuple de Loth (5), maudit pour ses pratiques sexuelles immorales et décadentes.
(4) Pratique courante chez les arabes d'avant l'Islam (Jahiliya).
(5) Se référer à notre article sur le prophète Loth >>>.
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