Après la mort du prophète (PBSL), quatre personnes parmi ses plus proches compagnons, Abu Bakr, Umar, Uthman et Ali, furent désignés successivement comme califes de l’Islam. On attribuera à ces derniers le titre de califes « bien guidés » (Al Khulafà’ A râshidûn).
Sous leur autorité, l’empire musulman connaîtra la représentation la plus fidèle des idéaux de l’Islam et de sa mise en pratique sur le plan sociétal. La Oumma (communauté des croyants) possédait alors toutes les qualités et le potentiel nécessaires pour un rayonnement à travers le monde. Les califes étaient alors des hommes bénéficiant d’une grande force de caractère, mais étaient également doués d’une grande spiritualité. A l'instar du prophète (PBSL), ils réalisèrent pleinement l’équilibre entre l’aspect exotérique « Zaah’ir » et ésotérique « Baat’in » de la religion.
Le premier calife de l’Islam Abu Bakr, était un chef doué d’une grande maîtrise de l’art de la politique et de l'art militaire. Durant son califat, il sut prendre les dispositions nécessaires à la consolidation du jeune Etat musulman, auquel il contribua à renforcer les fondations. Il fut également celui qui jeta les bases du Fiqh Islamique (1), en formulant les premiers principes de l'ijtihâd, l' « effort personnel de recherche ».
Abu Bakr était également un mystique, car il avait en lui la connaissance du « mystère », connaissance qu’il acquit directement du prophète (PBSL) et qu'il transmit par la suite à ceux dignes de la posséder. Le calife contribua également à instaurer la pratique du dhikr, « souvenir » et invocation de Dieu. C’est d’ailleurs pour ces raisons que les confréries soufies font état de leur généalogie spirituelle jusqu’à Abu bakr, ce qui revient également pour eux à remonter jusqu’au prophète Muhammad (PBSL).
Le règne du deuxième calife Umar Ibn Al kattab fût rempli de justice, de bonté et d'humilité. Son califat dura 10 ans et resta dans les consciences musulmanes comme le plus glorieux des quatre califats s’étant succédés à la mort du prophète de Dieu (PBSL).
Umar était doté d’une grande force de caractère, qui se cristallisait chez lui sous la forme des plus hautes vertus, quelles soient visibles ou cachées. Il fit également prévaloir dans la communauté des musulmans les grands idéaux de l’Islam à un degré qui ne serait jamais égalé par la suite.
Maints témoignages de la Tradition affirment qu’il pratiquait l’ascétisme : vivant dans une grande austérité, se nourrissant et s’habillant toujours de la manière la plus humble, malgré les nombreuses conquêtes de riches contrées comme la Syrie ou l’Irak. Pour Umar, tout les musulmans devaient être traités de façon égale, qu’ils soient riches ou pauvres, nobles ou paysans.
Umar était également tellement préoccupé par le sort de ses sujets, qu’il lui arrivait fréquemment de faire des rondes incognito dans les rues de Médine, d’interroger les gens sur leurs soucis quotidiens, et d’agir efficacement par la suite pour les en soulager. Equité et solidarité, tels étaient les mots d’ordre pour Umar, et même s’il estimait la recherche de la perfection extérieure comme importante, la perfection intérieure était également primordiale à ses yeux, ce qui lui valut d’être pris en modèle par nombre de générations futures de mystiques.
(1) Jurisprudence islamique.
Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 9524253Home
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