Muhammad (PBSL) dit un jour : « Si la foi de la communauté Musulmane toute entière et la foi de Abou Bakr étaient pesées sur la balance, celle-ci pencherait du côté de la foi d’Abou Bakr. »
Dans un autre hadith rapporté par At-Tabarânî le prophète (PBSL) dit : « Abû Bakr est après moi le meilleur des hommes hormis les prophètes. »
Ces deux citations de Muhammad (PBSL), résument à elles seules la dimension spirituelle et la foi qu’avait Abou Bakr en Dieu et son messager.
Que sait-on vraiment de l’un des rares compagnons du prophète cité dans le Coran ?
Ami et compagnon fidèle du prophète (PBSL) avant et après la révélation, quel rôle a joué Abou Bakr pendant la mission du prophète (PBSL) et après sa mort ?
De même, quel a été le caractère, la personnalité et le parcours du premier Calife guidé de l’islam « Al khalifa al -R'achid », et digne successeur du prophète de Dieu (PBSL).
De son vrai nom Abû Bakr bin Abî Quhâfa, né probablement en 573 après JC à la Mecque. Il est à signaler que nous ne connaissons presque rien de son enfance ni de son adolescence.
Parmi les femmes qu’Abu Bakr épousa avant sa conversion, l’on trouve Qutaylah Bint `Abd Al-`Uzzâ qui lui donnera deux enfants, Asmâ’ Bint Abî Bakr et `Abd Allâh Ibn Abî Bakr, qui deviendront deux figures importantes de l’Islam par la suite. Il épousa ensuite une femme de nom d’Umm Rûmân, qui lui donna un fils, ’Abd Ar-Rahmân, et surtout une fille du nom d’Aisha, qui sera appelée à être la seconde épouse du prophète de Dieu (PBSL), et qui gardera par la suite le surnom de « mère des croyants ».
Avant l’avènement de l’Islam, Abu Bakr faisait déjà parti de ce que l’on pourrait appeler les « guidés ». Ainsi, il ne suivait ni les croyances des Qurayshites, ni ne buvait d’alcool.
Lorsqu’on lui demandait en quel honneur il refusait de se prosterner devant «Al-lât» et «Al-Uzza», les filles d’Allah comme elles étaient alors surnommées chez les arabes de la Jahiliya, il répondait : « Qui est donc leur mère ? ».
On raconte que l’homme s’intéressa très tôt à la théologie, et son travail de caravanier lui permit de débattre à de nombreuses reprises sur des questions d’ordre religieux avec plusieurs prêtres et rabbins de son époque, qu’il put croiser le long des routes commerciales qu’il empruntait pour se rendre dans les grandes villes commerciales jouxtant la Mecque.
Ainsi grâce au commerce des caravanes, la route d’Abou Bakr croisa celle de celui qui n’était pas encore l’élu de Dieu pour guider l’humanité, les deux hommes ayant déjà de nombreux points en communs et partageant beaucoup de convictions. Les différents voyages que ces derniers firent ensemble les rapprochèrent et très vite ils se lièrent d’amitié pour ne plus se quitter.
Abu Bakr, était présent lors du voyage qui permit de croiser le moine Bahira sur la route de Damas. Il fut ainsi témoin de la fameuse discussion entre l’oncle du prophète et le moine (1).
Au contraire de se que l’on pourrait penser, Abou Bakr était parfaitement au courant de l’avènement imminent d’un nouveau prophète issue d’une tribu arabe. Ibn Abî As-Salt rencontra un jour Abu Bakr assis devant la Kaaba, et lui demanda s’il était arrivé au bout de sa quête spirituelle. Abu Bakr répondit par la négative, et Ibn Abî As-Salt lui annonça alors : « Le Prophète attendu sera issu de parmi nous ou de parmi vous ». Abu Bakr alla alors trouver Waraqah Ibn Nawfal, qui connaissait les anciennes écritures du fait de sa conversion au christianisme, et qui pouvait le renseigner davantage sur ce prophète annoncé. Waraqah In Nawfal confirma les paroles d’ Ibn Abî As-Salt : « Oui mon frère, nous sommes les gens du Livre et des sciences, mais ce Prophète sera issu d’une tribu arabe ».
Quand Muhammad (PBSL) annonça sa mission prophétique en l’an 610, Abu Bakr âgé alors de 37 ans fut parmi les premiers à croire dans le message de son ami et à le soutenir dès le début et cela sans hésitation. Le prophète de Dieu rapportera dans ces termes :« Je n’ai invité personne à embrasser l’islam sans qu’il y ait en lui du recul, de la réflexion et de l’hésitation, sauf Abû Bakr Ibn Abî Quhâfah. Il n’a pas attendu un instant lorsque je lui en ai parlé et n’a point hésité ».
(1) Le moine nestorien eut l’occasion d’examiner Muhammad (PBSL) et de révéler le futur grandiose qui l’attendait et le fait qu’il fallait le préserver des Juifs.
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