Pour prouver que le Coran émane bien de Dieu il est nécessaire que ce dernier possède une marque, ou une signature certifiant l’authenticité de ce Livre.
La phrase « Au nom de Dieu le Tout miséricorde, le Miséricordieux » peut ainsi s’écrire de la façon suivante (voir image ci-contre).
C’est cette phrase qui va servir entre autre de sceau prouvant l'authenticité du Coran, le fait qu'il émane de Dieu.
Nous avons 114 sourates, et il est légitime de penser que nous devons avoir 114 « Au nom de Dieu le Tout miséricorde, le Miséricordieux », soit normalement un pour chaque chapitre donc.
Or non ! La sourate 9 « Taouba/le Repentir » ne comporte pas cette formule en en-tête. Quand on connaît le contenu de cette sourate, ceci est assez compréhensible, car dans ce texte, Dieu rappelle violemment à l’ordre les musulmans et adresse de même un ultimatum aux « moushriks » (mécréants) qui avaient rompu le pacte qui les liaient avec Muhammad (PBSL). Il est donc plutôt logique, quand l'on adresse une pareille menace à ses adversaires, que l'on ne s'adresse pas en terme élogieux face à ceux-ci. Il en est ici de même.
Mais alors, tout tombe à l’eau, et il manque un « Au nom de Dieu le Tout miséricorde, le Miséricordieux » !!!
Pourtant, c’est par une tournure de phrases très astucieuse et également très belle (littéralement parlant) que l’auteur (Dieu) va résoudre le problème qui se pose ici.
Dans la sourate 27, il est question du roi Salomon (PBSL), qui fut comme Muhammad, l’un des prophètes de Dieu, et qui apprend l’existence d’une reine de la province de Saba. Elle et ses disciples sont de fervents adeptes du culte du Soleil, ce qui provoque chez Salomon l’initiative d’envoyer une lettre afin de convaincre la reine d’abandonner son culte païen et de revenir à la religion foncière.
Voyons le contenu de cette lettre adressée à la reine de Saba (les versets 29 à 32 correspondent à la lecture par la reine de Saba du contenu de la lettre devant ses conseillers :
Par le contenu du verset 30, notre auteur réussit donc à combler le vide laissé par l’absence de ce 114ième « Au nom de Dieu, le Tout miséricorde, le Miséricordieux ».. Ceci permet également de rétablir l’équilibre de chaque mot de cette phrase dans le Coran.
Nous n’aurions pas en effet, sans cette formidable utilisation du style littéraire, nos 19 « Nom », 2698 « Dieu », 57 « le Tout miséricorde », 114 « le Miséricordieux ».
Ce manquement aurait complètement anéanti le miracle que constitue la structuration du Coran sur le chiffre 19.
Comment un homme peut-il se souvenir exactement à quel moment il doit prononcer telle ou telle phrase, tenir la comptabilité de chaque mot, sachant que chacun aura son importance dans un total final, qui devra être un multiple de 19 ?
Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 9821469Home
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