La calligraphie est le plus admiré et le plus fondamental des éléments de l’art islamique. Il est significatif que le Coran, le livre de Dieu révélé au prophète Muhammad (PBSL) il y a plus de 1400 ans, fut transmis en Arabe, et que ce texte, par sa beauté littéraire et stylistique offrit un réel potentiel pour le développement de variétés diverses de formes ornementales. L’emploi de la calligraphie en tant qu’ornement a un appel esthétique indéniable, mais permet aussi le plus souvent de souligner un aspect talismanique. Cependant bien que la plupart des travaux avaient des inscriptions compréhensibles, tous les musulmans n’étaient pas en mesure de les lire. Il est également important de garder en tête, que la calligraphie fut principalement utilisée comme moyen de transmission d’un texte, dans une forme décorative.
Les objets de différentes périodes et régions varient dans leur utilisation de la calligraphie dans leur aspect générale, démontrant les possibilités créatives offertes par la calligraphie.
Dans certains cas, la calligraphie est l’élément dominant dans la décoration. Dans ces exemples, l’artiste emploi les possibilités inhérentes à l’écriture Arabe pour créer des ornements. Un mot entier peut donner l’impression de coups de pinceau aléatoires, ou une simple lettre peu se transformer en un nœud décoratif. Dans d’autres cas, des travaux calligraphiques sur papier considérés comme grandement réussis sont ornés et renforcés par des motifs décoratifs en arrière-plan.
La calligraphie peut également faire part d’un programme ornemental plus grand, clairement séparée du reste des éléments décoratifs. Dans certains exemples, la calligraphie est combinée avec des éléments végétales sur la même surface mais le plus souvent sur des niveaux différents, créant ainsi une interaction entre ces éléments décoratifs.
L’Iwan se définit par une grande salle ou un espace « vouté », entouré par trois murs, et un côté complètement ouvert vers l’extérieur, généralement vers une court centrale. Cette forme architecturale est typique de l’art Sassanide, et même à plus grande échelle de l’art Persan. Leur utilisation, aussi bien dans la construction des bâtiments publics que religieux, trouvera son point culminant durant l’ère des Seljukides, où les iwans devinrent alors un concept fondamental de l’architecture islamique.
Dans les mosquées possédant un ou plusieurs iwan, ces derniers s’ouvrent généralement sur une court centrale servant d’espace commun de prière. Les mosquées d’Iran sont quasi-exclusivement les seuls bâtiments religieux faisant état de l’utilisation d’un ou plusieurs iwans. De même, il était commun que les mosquées avec iwans soient en fait des temples zoroastriens reconvertis en mosquées, où la cour centrale était anciennement la place où était alors gardée le feu sacrée des zoroastriens. L’utilisation la plus récente d’iwan dans la construction de mosquée, en dehors des frontières de l’ancienne Perse, se trouve à Jeddah en Arabie Saoudite, avec la mosquée du roi Saud, dont les travaux prirent fin en 1987.
Un autre exemple d’iwan aujourd’hui disparu, fut le grand iwan du Caire. Il prenait la forme d’un espace public où se tenait également les cérémonies officiels, localisé dans la section sud de la citadelle de Saladin où le sultan Mamelouk avait lors coutume d’administrer la justice, recevoir les ambassadeurs des autres nations et de s’occuper des affaires de l’état. Cette structure était connu sous le nom de Dar al-‘Adl durant le règne de Saladin, et elle fut également rebâti par deux fois en 1315 et 1334, par le Sultan Mamelouk de la dynastie Bahri, Al Nasir Muhammad. Malheureusement, l’iwan fut détruit au début du XIXième siècle par Muhammad Ali Pasha.
Les stucs, qu’ils soient de bois ou de pierre (le plus généralement), étaient largement utilisés pour décorer l’extérieur des mosquées ou des palais chez les souverains Abbassides. Ce style de décoration est également à mettre au tribut de l’influence architecturale Perse et plus généralement d’Asie Centrale.
Ce style d’architecture sera d’ailleurs importé un peu partout dans le royaume, comme ce fut le cas lors de la construction de la mosquée d’ibn Tulun du Caire (commencée en 876 et achevée en 879). Cette mosquée est d’ailleurs la première à faire acte de l’utilisation d’un arc brisé, près de trois siècles avant sont introduction en Occident.
La mosquée de Gonbade Alavian en actuel Iran est également un chef d’œuvre architectural, montrant à merveille l’utilisation des stucs pour la décoration de la mosquée, et plus précisément des murs intérieurs, dont la précision du ciselage témoigne d’un grand savoir et de la formidable habilité des décorateurs et artisans Seljoukides.
Qui sommes-nous ?
|
Contact
|
Plan du Site
|
Mentions Légales
Ce site est optimisé pour Mozilla Firefox, Internet Explorer 7, Windows XP - VISTA, et il utilise la police Papyrus, aussi il vous est conseillé de la télécharger ici et de l'installer sur votre PC