En plus d’être un texte de rappel « adh-Dhikr », une lumière « an-Nûr », et l’ultime parole de Dieu incarnée, délivrée aux hommes pour qu’ils puissent discerner la vérité de l’erreur « Al- Furqân », le Coran est également un texte fixé dans un style alors inimitable à l’époque de sa révélation, et nombreux sont ceux, qu’ils soient musulmans ou non, à avoir reconnu l’aspect mystérieux du livre sacré des musulmans.
Le révérend R. Bosworth Smith, dans la préface de son livre « Mohammad et Mahométisme », dit du Coran qu’il est : « Un miracle de pureté de style, de sagesse et de vérité ».
Un écrivain britannique du nom de A.J. Arberry, dans la préface de sa traduction du Saint Coran, affirme : « Chaque fois que j’entends le Coran psalmodié, je m’imagine écoutant de la musique. Par delà le flot de mélodie qui s’écoule, le battement persistant d’un tambour s’entend. C’est comme le battement de mon cœur ».
Pour finir, on peut citer cet éminent savant, M. Marmaduke Pickthall, qui se convertit à l’Islam peu après avoir commencé l’écriture d’une traduction anglaise du Saint Coran, et qui écrivit dans sa préface pour décrire le texte coranique : « Cette symphonie inimitable, ces sons véritables qui transportent les hommes en pleurs et en extase ».
Ces hommes, qui n’avaient rien à gagner en parlant du texte coranique de la sorte, l’on fait en parfaite sincérité et objectivité. Ce ne sont pourtant ni des imams, ni de grands savants arabes, mais des écrivains impartiaux qui surent trouver les mots pour décrire l’effet saisissant qu’eut le Coran sur leur personne.
La tradition et le Coran lui-même reconnaissent au prophète de l’Islam le statut de prophète analphabète « Nabi al-Ummi », qui n’a jamais écrit une seule ligne du Coran.
Il est à signaler que le Coran ne fut pas révélé en une seul fois au prophète Muhammad (PBSL) comme pourrait le penser un non initié à l'Islam, mais sa révélation par Dieu s'est étalée sur une durée de 23 ans. Il y a bien en cela une raison, que nous manquerons pas d'expliquer plus loin.
Le processus de sa fixation par écrit, est de nos jours parfaitement connu et identifié : chaque fois que Muhammad (PBSL) recevait de Dieu un ou plusieurs nouveau(x) verset(s) du Coran, il faisait appel à ses scribes (1) qui le notaient soigneusement sur des supports de fortune (omoplates de chameaux, morceaux de cuirs, feuille de palmier…). Le prophète (PBSL) se chargeait par la suite de dicter l’ordre et la classification dans lesquels les versets et les sourates devraient figurer. C’est ainsi que l’écrit coranique s’est formé dans un premier temps au fur et à mesure de sa révélation, verset par verset.
Quand l’on sait le résultat final que ce processus produisit, à savoir un texte non seulement cohérent, mais aussi un récit théologique plein de sagesse, de philosophie ou même de science (2) ; ce texte disposant à la fois d’un style littéraire incomparable et d’un contenu tout aussi riche, il est de bon ton de s’arrêter un moment est réfléchir sur la probabilité qu’un tel phénomène se produise dans l’Arabie d’il y a 14 siècle sans qu’une intervention divine soit nécessaire.
(1) La Mecque disposait à l’époque de très peu de gens sachant à la fois lire et écrire, parmi les scribes auxquels le prophète faisait appel, on peut citer Zaïd ibn Thâbit ou Abu Bakr son ami intime.
(2) Se référer à notre article sur les miracles de la création à travers le Coran >>.
Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 9992146Home
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