Dans le christianisme, les convertis sont, une fois baptisés, prédestinés au Paradis, car ils ont reçu la marque d’appartenance à la communauté religieuse (4). En revanche en Islam, le fait d'être musulman de naissance n'implique en aucun cas l'obtention du Paradis, et il est nécessaire autant que faire ce peut pour tout fidèle de multiplier les bonnes actions au cours de sa vie terrestre pour obtenir dans l'au-delà la récompense éternelle.
Concernant la question de l’Enfer, le christianisme soutient l’idée de l’éternité dans le châtiment. L'Islam, en revanche, comme nous le signalons précédemment, voit les savants musulmans diverger quant à la nature éternelle des supplices en Enfer, estimant que ces derniers prendraient forcément fin un jour :
« Il est vrai que dans l'Islam, l'idée d'un enfer quasi absolu se trouve atténuée, ou même dépassée, par des réserves en soit décisives, mais qui ne sont pas nécessairement mises au premier plan: ainsi, le Coran présente l'enfer comme « perpétuel » (khâlid) tout en ajoutant : « à moins que Dieu ne le veuille autrement » ; le Prophète déclare même explicitement que l'enfer prendra fin. Asharî fonde cette même idée sur la Miséricorde essentielle (Rahmah) de Dieu – laquelle selon le Coran « s'étend à toute chose» et il semble avoir eu le mérite de faire partager cette thèse par la plupart des Musulmans sunnites: mais d'après d'autres informations, les théologiens ne seraient pas d'accord sur ce point, malgré le hâdîth que nous venons de mentionner...
Dans le Christianisme, l'opinion prépondérante et quasi dogmatique est en faveur de l'enfer éternel; car, raisonne-t-on, le péché a quelque chose d'infini à cause de l'infinie dignité de Dieu qu'il offense, il faut par conséquent que le châtiment lui aussi ait quelque chose d'infini. On oublie que le pécheur, lui, n'a rien d'infini et que par conséquent il n'est même pas capable d'offenser infiniment Dieu; on oublie avant tout – et c'est l'objection classique - qu'une chose qui a un commencement doit aussi avoir une fin, ou qu'une chose créée ne saurait avoir un attribut de l'Incréé. Nous pourrions dire aussi que l'homme n'est pas proportionné, en fait, au don divin de la liberté, puisqu'il est capable d'en faire un mauvais usage au point de se damner; ce qui prouve qu'il ne peut pas mériter un châtiment symétrique par rapport à la dignité de Dieu. L'homme n'est pas illimité ; à la limite de l'homme correspond celle du châtiment ; la limite de l'enfer est celle de l'homme ».
(4) Jésus-Christ, par son sacrifice sur la croix, les a sauvé du châtiment éternel qui leur était réservé à cause de leurs péchés, et les a délivrés du jugement à venir.
Les supplices de l’Enfer (à venir)
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