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    Pourquoi le processus de paix d’Obama ne va toujours nulle part

    L’ensemble du débat sur l’engagement du Président Barack Obama pour le Moyen-Orient ressemble à la dispute proverbiale sur le verre à moitié plein ou à moitié vide. Mais même un verre plein n’est pas très utile s’il vous faut remplir tout un réservoir.

    On dit souvent que les précédentes administrations américaines étaient insuffisamment « engagées ». Aussi les premiers gestes d’Obama, notamment la désignation comme émissaire de l’ancien médiateur en Irlande du Nord George Mitchell ont-ils été généralement bien accueillis.

    Le problème n’a jamais été un manque d’engagement américain, mais le type d’engagement. En effet, l’administration Bush a fait des efforts sans précédent. Elle a poussé en faveur d’élections palestiniennes, puis, quand le Hamas l’a emporté sur la faction du Fatah soutenue par les Etats-Unis, elle a tenté de faire annuler le résultat. L’administration Bush a aidé à armer et entraîner les milices palestiniennes opposées au Hamas et s’est opposée à un « gouvernement d’unité nationale » palestinien.

    Elle a soutenu le blocus israélien de la Bande de Gaza et a politisé l’aide financière pour soutenir les dirigeants palestiniens, dont la légitimité n’a fait que disparaître, vu qu’ils étaient devenus de vrais collabos d’Israël. Au même moment, les Etats-Unis et le Quartet imposaient des conditions préalables bancales au dialogue, tout en sachant que le Hamas ne pouvait les accepter.

    Absolument rien de tout cela n’a changé sous l’administration Obama. Tout en affectant de le faciliter, les Etats-Unis n’ont fait que soutenir le blocus israélien criminel de Gaza, et, pas plus que l’administration Bush, Obama n’a jamais critiqué l’offensive d’Israël contre Gaza malgré les preuves incontestables d’atrocités et de crimes de guerre.

    Les Etats-Unis continuent de fournir des armes et de l’argent aux milices contrôlées par le Fatah, les encourageant à attaquer le Hamas en Cisjordanie et sabotant la possibilité d’une réconciliation intra-palestinienne.

    Et tandis que l’administration Obama et le gouvernement britannique se préparent à négocier avec les Talibans en Afghanistan, ils rejettent en toute intransigeance des pourparlers avec le Hamas en dépit de son mandat électoral, de ses offres réitérées de cessez-le-feu réciproque à long terme avec Israël et de son acceptation d’une solutions à deux états.

    L’administration Obama a épuisé ses six premiers mois à négocier avec Israël un gel des colonies (avec peu de résultats). A ce rythme, combien de temps faudra-t-il pour négocier les questions centrales du conflit séculaire résultant de l’effort sioniste pour transformer un pays presque entièrement arabe (musulman et chrétien) en un « état juif » à majorité juive permanente ?

    L’accent mis en permanence sur le processus et les manœuvres - comme tenter d’obtenir des états arabes qu’ils normalisent leurs liens avec Israël - a occulté la réalité que l’objectif déclaré d’Obama - une solution faisable à deux états - est presque certainement irréalisable.

    L’idée de séparer les Palestiniens et les Israéliens en deux entités ethnico-nationales distinctes est devenue profession de foi au sein des milieux du processus de paix, mais rares sont ses partisans capables de justifier pourquoi une « solution » éludée pendant des décennies aurait le moindre mérite.

    Aujourd’hui, à la suite de la croissance naturelle, les Palestiniens constituent la moitié de la population vivant dans la Palestine historique, malgré des décennies d’expulsions et d’exils. D’ici quelques années, ils seront à nouveau majoritaires. Une solution biétatique telle qu’envisagée actuellement laisserait les Palestiniens avec un état sur guère plus d’un cinquième du pays, avec peu d’eau et pas de réelle souveraineté. Même si des réfugiés palestiniens acceptent de retourner dans un tel Etat, il n’y aurait pas de place pour eux.

    Une répartition ne séparerait pas non plus les populations : aucune personne impliquée dans le « processus de paix » ne parle de faire partir tous les colons ni même la majorité du demi-million de colons israéliens implantés illégalement en Cisjordanie - en particulier autour de Jérusalem - depuis 1967. Il est question de compenser les terres prises par les colons aux Palestiniens grâce à des terres « équivalentes » ailleurs. Mais « compenser » Jérusalem pour les Palestiniens, ce serait comme trouver des terres qui pourraient « compenser » Londres pour les Britanniques ou Paris pour les Français.

    Tout comme pour les 1,5 millions de citoyens palestiniens d’Israël, une solution biétatique ne ferait qu’aggraver leur situation. Déjà traités comme des citoyens de seconde zone, ils font de plus en plus l’objet de campagnes racistes et d’un tas de législations proposant de leur interdire la commémoration de la quasi-destruction de la Palestine par Israël en 1948, de les contraindre à prêter un serment de loyauté voire à chanter l’hymne national juif israélien.

    Si Israël demeure un « état juif » ultra-nationaliste non réformé, ses citoyens palestiniens sont plus susceptibles de subir des conditions d’apartheid au mieux et de nettoyage ethnique au pire que d’être autorisés à vivre comme des citoyens égaux dans leur propre pays natal. Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman représente un nombre croissant de juifs israéliens qui pensent qu’un état juif devrait être purifié des non-juifs.

    C’est pourquoi un nombre croissant de Palestiniens, d’experts en résolution de conflits et un nombre peu élevé mais croissant d’Israéliens prêtent beaucoup d’attention à l’idée d’un état unique, ou solution binationale Palestine/Israël. Cela démantèlerait le système actuel de domination ethnico-religieuse israélienne et instituerait un système démocratique garantissant les droits civils, politiques, religieux et culturels pour tous les citoyens et communautés.

    Bien qu’au sein du processus de paix ces idées soient constamment écartées comme saugrenues, utopiques ou naïves, elles continuent à gagner des adhérents. Après tout, des conflits aux racines parfois plus profondes entre communautés coloniales et autochtones ont été résolus pacifiquement en vertu de tels principes démocratiques en Irlande du Nord et en Afrique du Sud.

    Comme George Mitchell ne l’ignore certainement pas en raison de son expérience en Irlande du Nord, quand deux communautés nationales réclament la même terre et que l’une domine l’autre par la force, la partition modifie seulement les contours du conflit. C’est en démantelant « l’état protestant pour un peuple protestant » dans le nord de l’Irlande et en le remplaçant par une démocratie binationale de plus en plus intégrée au reste de l’île qu’en 1998 l’Accord du Vendredi Saint a pu mettre un terme à un conflit longtemps jugé insoluble.

    Ni l’Afrique du Sud ni l’Irlande du Nord n’offrent d’analogies exactes ou de modèles tout prêts pour Israël/Palestine. Mais continuer à prétendre que ces modèles qui fonctionnent - binational et monoétatique - n’ont rien à nous apprendre, c’est condamner les Palestiniens et les Israéliens à de nouvelles décennies de conflit, les diplomates continuant à poursuivre des mirages et Israël poursuivant sans contrôle ses politiques coloniales.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8158448
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