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    Le patron de l’Eurogroupe admet avoir utilisé les marchés pour faire pression sur la Grèce

    Dans un entretien à paraitre aujourd’hui dans le quotidien suisse Le Temps, Jean-Claude Junker, patron de l’Eurogroupe et ancien directeur de la Banque Mondiale, admet avoir utilisé les marchés pour contraindre la Grèce à faire les réformes qu’elle refusait de faire.

    Bruxelles ne cache même plus son jeu. A la question d’un journaliste suisse du quotidien Le Temps « la zone euro n’a-t-elle pas utilisé les marchés pour contraindre la Grèce à faire des réformes qu’elle a toujours refusées de faire », le patron de l’Eurogroupe répond sans complexe que « nous avons toujours estimé que si un Etat divergeait en dépit de toutes les mises en garde, il y aurait une sanction des marchés financiers. » Plus encore : « Nous ne sommes pas dans un monde où la sanction n’existe plus sous prétexte qu’on est membre de la zone euro. » Jean-Claude Junker admet donc que, d’une part, les marchés financiers de sont pas aussi irrationnels qu’on le prétend, et que d’autre part ils peuvent être utilisé afin de contraindre un pays de la zone euro à adopter les réformes dont il ne veut pas.

    Mais le patron de l’Eurogroupe ne s’arrête pas là. Particulièrement loquace, il explique également « qu’il n’y a pas eu de grands débats au Conseil européen », puisque la décision adoptée jeudi avait été préalablement préparée par ses soins et ceux de Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne [BCE], Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, et José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne. Le texte a ensuite « simplement été soumis » au Conseil européen , indique M. Junker.

    Réunion de l’Eurogroupe lundi et mardi

    Les ministres des Finances de la zone euro, qui se réuniront lundi et mardi, ne discuteront pas des modalités d’un plan d’aide à la Grèce. Il sera question de mettre en place un « instrument de solidarité » qui permettra de placer plus simplement les Etats de la zone-euro sous tutelle, au cas où ils se retrouveraient dans une situation similaire à celle de la Grèce. Faisant indirectement allusion à l’idée de la mise en place d’un gouvernement économique européen, Jean-Claude Junker indique « qu’il est dommage que plusieurs Etats se soient opposés dans le passé à la création d’un instrument qui nous aurait permis de régler ce problème [à propos de la Grèce] plus simplement ».

    Surveillance rapprochée

    L’Eurogroupe s’apprête à mettre sur pied un « instrument » qui permettra une surveillance sans précédent de sa politique économique.

    Selon plusieurs sources, les ministres des Finances européens vont entériner une série de mesures exceptionnelles pour ramener dans les clous les pays qui, avec leur déficits galopants sont considéré par les marchés comme les maillon faible de la zone euro. L’objectif déclaré est de ramener en 2012 les déficit public des 27 pays membres sous 3% du PIB.

    Ce « plan d’action global » est censé permettre « une vision vraiment transversale et cohérente des politiques économiques des pays de la zone-euro », explique une source diplomatique. Du jamais-vu dans l’UE, où 20 pays sur 27 font l’objet d’une procédure de déficit excessif. La Grèce sera la première à faire l’objet d’un contrôle aussi strict.

    Dans l’immédiat, ceux qui espèrent des détails de ce plan risquent d’en être pour leurs frais. « Il faut maintenir un peu les marchés dans l’incertitude. Si on donne un plan trop détaillé, on leur donne une incitation à voir comment ça marche », souligne la source diplomatique pour justifier son silence. Néanmoins, il apparait clairement que l’Espagne et le Portugal pourraient eux aussi très rapidement voir leur économie se retrouver sous le contrôle de cet « instrument ». A terme, ce sont les trois quarts des pays de l’UE qui risquent de se retrouver sous la tutelle de Bruxelles, en raison du dérapage de leurs déficits.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8165362
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