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    La Palestine devient État membre de l'Unesco

    La France a voté en faveur de cette admission. Les États-Unis ont annoncé dans la foulée la suspension du financement de l'agence pour se mettre en conformité avec la législation américaine.

    En attendant la reconnaissance de leur État par l'ONU, les Palestiniens peuvent se targuer d'une première victoire diplomatique d'importance: la Palestine fait désormais partie des 195 États membres de l'Unesco*. La résolution d'admission a été votée lundi à Paris lors de la Conférence générale de l'agence par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre. Elle franchit ainsi largement le seuil requis des deux-tiers de pays présents votants (les absents et les abstentionnistes sont considérés non-votants). Ne reste plus à la Palestine qu'à signer et ratifier l'Acte constitutif de l'Unesco à Londres pour rendre son admission effective. Une formalité a priori.

    «C'est vraiment un moment historique qui rend à la Palestine certains de ses droits», a déclaré devant la Conférence générale de l'agence de l'ONU le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riyad al-Malki. «La Palestine est le berceau des religions et des civilisations», a-t-il rappelé après avoir assuré que les Palestiniens avaient besoin de l'aide de l'Unesco pour protéger le patrimoine historique et culturel de la région. D'après lui, cette demande est totalement déconnectée de la démarche effectuée auprès de l'ONU à New York en vue d'une reconnaissance de l'État palestinien. Celle-ci doit être examinée à partir du 11 novembre.

    Israël met en garde les soutiens de la Palestine

    Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero jugeait pour cette raison avant le vote que ce n'était «ni le lieu ni le moment» de briguer une admission à l'Unesco. La France craignait qu'elle ne perturbe les négociations en cours à New York. Alors qu'elle prévoyait de s'abstenir, comme l'Italie et le Royaume-Uni, la France a pourtant voté favorablement, à la surprise générale. Si elle désapprouvait le timing des Palestiniens, elle ne trouvait rien à opposer sur le fond. «La Palestine a le droit de devenir membre de cette organisation dont la vocation est d'œuvrer à la généralisation d'une culture de la paix au sein de la communauté internationale», a ajustifié lundi Bernard Valero.

    L'admission de la Palestine à l'Unesco a déjà des répercussions diplomatiques importantes. Pour commencer, les États-Unis, qui ont voté contre comme l'Allemagne et le Canada, ont suspendu leur participation financière à l'agence, supprimant ainsi près d'un quart de son budget. Les Américains, qui participent activement depuis 2003 aux programmes après 20 ans de boycott sont tenus par deux lois du début des années 1990 leur interdisant de financer une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens comme Etat membre à part entière en l'absence d'accord de paix avec Israël. Ils ont néanmoins promis par la voix de leur ambassadeur de continuer à «renforcer et soutenir» les travaux importants de l'Unesco. Dans un premier temps, l'Unesco va toutefois devoir se passer des 60 millions d'euros que le département d'État s'apprêtait à verser en novembre. Israël devrait également annoncer la suspension de ses versements.

    Le processus de paix entre Israëliens et Palestiniens, déjà bien fragile, pourrait lui aussi souffrir de la situation. Le ministère israélien des Affaires étrangères a d'ores et déjà qualifié cette admission de «manœuvre palestinienne unilatérale qui ne changera rien sur le terrain mais éloigne davantage la possibilité d'un accord de paix». D'autre part, le ministère a averti que les pays qui ont soutenu la demande palestinienne, verront leur influence sur l'État hébreu affaiblie. Outre la France, la menace vise de facto la quasi-totalité des pays arabes, africains et latino-américains.

    Cette réaction n'est pas surprenante. Les États-Unis savaient notamment à quoi s'en tenir. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, a ainsi regretté lundi ce vote «prématuré et contreproductif vis-à-vis de l'objectif de la communauté internationale de parvenir à une paix complète, juste et durable au Proche-Orient».

    * L'agence de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8153860
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