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    La CPI ouvre une enquête sur des crimes présumés dans les territoires palestiniens

    La procureure Fatou Bensouda a annoncé mercredi 3 mars l’ouverture d’une enquête “sur la situation en Palestine” depuis le 13 juin 2014. Elle avait déjà évoqué par le passé la possibilité que des crimes aient été commis par des membres des forces israéliennes et de groupes armés palestiniens au cours de la guerre de Gaza de cet été-là.

    Tandis que l’Autorité palestinienne se réjouit, Israël fulmine. La Procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête sur des crimes présumés dans les Territoires, rapporte le Times of Israel.

    La juge avait déjà déclaré par le passé qu’il y avait un “fondement raisonnable” à croire que des crimes avaient été commis par des membres des forces israéliennes, des autorités israéliennes, du Hamas palestinien et d’autres groupes armés palestiniens durant la guerre de Gaza de 2014.

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    Celle-ci avait fait quelque 2 250 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 74 morts, essentiellement des soldats, côté israélien. “Les frappes aériennes menées par Israël pendant la guerre, qui ont fait de nombreux morts parmi les civils palestiniens, seront probablement l’un des objectifs de l’enquête, tout comme les tirs de roquettes aveugles des groupes militants palestiniens contre les communautés civiles israéliennes”, précise le New York Times. “La poursuite de la construction de colonies israéliennes sera également examinée de près”, ajoute le quotidien.

    Mercredi soir, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, dont le pays n’est pas membre de la CPI, a dénoncé une décision “antisémite” tandis qu’à Washington, le département d’État a affirmé que le gouvernement de Joe Biden s’opposait “fermement” à cette enquête. Dans les territoires, l’Autorité palestinienne a, elle, salué l’annonce de la CPI “attendue depuis longtemps”. Le Hamas s’est lui aussi félicité de cette décision tout en défendant ses propres actions contre Israël.

    Une enquête qui pourrait prendre des années

    La procédure pourrait toutefois se révéler compliquée. “La première étape de l’enquête sera de recueillir des témoignages sur les crimes présumés”, explique Ha’Aretz. “Israël n’autorisera probablement pas les représentants de la CPI à entrer dans le pays, ce qui signifie que des témoignages devront être recueillis ailleurs”. L’enquête pourrait prendre “des années avant que des mandats d’arrêt soient émis”, précise le quotidien israélien.

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    “C’est une étape grave mais le danger n’est pas imminent”, estime de son côté Yediot Aharonot. On ne sait d’ailleurs pas à ce stade si le remplaçant de Bensouda, l’avocat britannique Karim Khan [ndlr : qui prendra ses fonctions à la tête de la CPI le 16 juin], a été informé à l’avance de l’annonce de mercredi ou même s’il a l’intention de continuer sur la voie de sa prédécesseure. Les responsables israéliens estiment que Khan a le pouvoir d’abandonner l’enquête”.

    Nétanyahou dans la ligne de mire de la CPI

    Selon Ha’Aretz, des responsables militaires ont déjà établi une liste contenant des centaines de noms d’Israéliens qui pourraient faire l’objet d’investigations, parmi lesquels ceux de Benny Gantz et de Benyamin Nétanyahou.

    Pour Tovah Lazaroff, journaliste au Jerusalem Post, cette enquête place le Premier ministre israélien dans une situation particulièrement délicate, à la veille des élections du 23 mars prochain : “Les menaces de la CPI surviennent alors que l’administration Biden vient tout juste d’arriver et alors que celle-ci s’est montrée hostile à toute entreprise de colonisation de la part d’Israël. Cela signifie que toute action que Nétanyahou prendrait avant les élections pour augmenter le nombre de constructions juives en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est créerait des frictions immédiates avec les États-Unis”, remarque la journaliste. “Bien que cela puisse lui faire gagner immédiatement des points auprès de ses électeurs de droite, cela pourrait aussi impacter négativement ses succès diplomatiques, lesquels sont aussi essentiels à sa campagne électorale”.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8154822
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