En parallèle des points importants abordés dans les précédents articles de ce dossier, et qui constituent les lignes majeures du dogme de l’islam, il reste néanmoins certains aspects de la religion de l’Islam à aborder, et surtout à ne jamais perdre de vue, pour que le musulman soit assurer de pratiquer sa religion de la meilleure des façons
La première chose que le croyant ne doit jamais laisser de côté, concerne tout ce qui touche de près ou de loin à la pratique de sa religion, nous voulons parler ici du volet rituel ; que ce soit l’accomplissement des cinq piliers obligatoires, comme la pratique assidue des rituels religieux tels que le sacrifice de l’Aïd El-Kebir ou la zakat de l’Aïd El-Fitr.
L’accomplissement de tout ces rituels religieux contribuent ainsi à renforcer le lien spirituel et social entre les générations, mais surtout, par leur bénéfice ésotérique à titre individuel pour chaque musulman.
L’attachement à la spiritualité, le déroulement correct des rites, ainsi que le caractère obligatoire que revêt la pratique religieuse en Islam la distingue également des autres religions, pour lesquels l’abandon progressif d’une partie de leurs rites et l’invention de nouveau à contribué à dénaturer et à pervertir la doctrine (1).
En résumé, le respect de l’authenticité des rituels religieux en Islam permet encore de nos jours aux croyants de continuer à maintenir, à l’image de leurs ancêtres une certaine verticalité qui les unis à leur Créateur.
Sous un autre registre, le musulman ne doit pas oublier les valeurs fondamentales qui régissent la vie en société au sein de la communauté, que ce soit au sein de son foyer ou en dehors.
Ainsi, les valeurs familiales telles que l’éducation de ses enfants, la sauvegarde du foyer, l’attention portée à son épouse, sont des priorités que le croyant se doit de prendre en compte dans sa vie de tout les jours. De même, la bonne conduite vis-à-vis des parents ou le maintien du lien familial (silat e-rahim) est une réalité qui trouve sa source jusque dans la conduite du prophète (PBSL), qui fut entièrement inspirée du Coran (2)
Enfin, le musulman se doit de faire preuve du meilleur en terme de sociabilité, aussi bien sur son lieu de travail, dans lequel il doit s’impliquer entièrement, que dans ses rapports avec ses frères en religion ou autrui, auxquels il se doit d’être cordiale, serviable et honnête, et ne doit également pas hésiter à porter assistance si ces derniers sont dans le besoin.
Etre musulman ne se résume donc pas uniquement à une morale, au cultuel, mais c’est également la perfection intérieure et la relation au monde extérieur : « La religion c’est d’abord le bon comportement » disait le prophète Muhammad (PBSL) (a-dinû el-muamala)
Le dernier point à ne jamais négliger pour le croyant, s’il souhaite s’améliorer, concerne son propre comportement, vis-à-vis de lui-même et des autres. Si ce point à déjà été abordé dans le présent dossier, il n’est pas inutile d’insister sur l’importance accordée aux valeurs tels que l’honnêteté, la retenue, la pudeur, ou encore la piété.
C’est par le respect de ses valeurs que le musulman va, en se perfectionnant intérieurement, non seulement améliorer la vie de son entourage proche, mais également pouvoir atteindre un degré supérieur dans la foi et se reprocher d’avantage de cet « homme universel », figure clé de l’ésotérisme islamique : el insaû el-kamil
La critique de soi-même (muhasabat e-nafs), la correction de ses défauts, mais également sur la maîtrise de ses nerfs et passions sont des points essentielles qui font partie intégrante de la quête de vie bonne en islam.
« On ne né pas musulman, on le devient ». Ce qui signifie qu’être musulman nécessite parfois de sacrifier son propre ego, au profit d’un collectif ou pour sa propre famille. Tel est d’ailleurs le « Grand Djihad » tel que l’a nommé le prophète Muhammad (PBSL), pour qui le combat contre l’âme (e-nafs) et ses passions par amour de Dieu reste supérieur à celui que l’on peut effectuer sur un champ de bataille pour défendre l’Islam : rajana mina’l djihadi el asjar, ila’l djihadi el akhbar (« Nous sommes de retour d’un petit djihad vers le grand djihad avait-il déclarer du retour d’une bataille)
(1) Voir notre chronique sur « L’innovation périlleuse en islam »
(2) « Il faut un Coran ambulant » disait de lui son épouse Aicha (QDL). Voir également notre article sur « Le comportement »
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