Concernant les partisans de l’authenticité de l’Evangile de Barnabas, on trouve les travaux d’un savant chrétien arabe, le Dr Khalil Sahadat Daï du Caire, qui après une analyse minutieuse du manuscrit italien, établit un rapport détaillé sur l’Evangile de Barnabas.
Il prouva ainsi que l’évangile de Barnabas était auparavant considéré comme canonique jusqu’en l’an 325, et que l’Eglise d’Alexandrie en faisait la lecture régulière. Lors du Concile de Nicée, les évêques, le considérant comme apocryphe ne purent de ce fait le brûler. L’évangile de Barnabas est également mentionné dans le « décret du pape Gelassius » et pourtant l’église aurait nié connaître son contenu, celui-ci ayant été soit détruit, soit perdu ou bien caché.
Mais l’histoire la plus importante reste celle du moine italien du nom de Fra Marino, qui était un ami intime du Pape Sixtus V (1521-1590). Ce dernier lui accorda la possibilité de lire les livres de sa bibliothèque personnelle, ce qui amena le moine, qui connaissait l’hébreu, à lire l’évangile de Barnabas, qui se trouvait précieusement conservé dans le rayonnage de la bibliothèque papale.
Fra Marino, impressionné par la découverte qu’il venait de faire, s’empressa de le recopier succinctement en revenant à de nombreuses reprises à la bibliothèque, repartant à chaque fois avec quelques feuillets cachés dans sa robe de sa traduction de l’Evangile, afin de ne pas éveiller les soupçons du Pape et de son entourage.
Fra Marino devint finalement musulman, sans apprendre à personne ce qu’il avait découvert ce jour là au sein de la bibliothèque du Pape. Son manuscrit de l’évangile de Barnabas resta perdu pendant plus d’un siècle, jusqu’à ce que J.F. Cramer, conseiller du Roi de Prusse, le récupère vers les années 1700 pour décider d’en faire une traduction espagnole qu’il présentera à JF Tolan, en plus de la version italienne, en 1709…
Cette hypothèse de la traduction clandestine du manuscrit original écrit en Araméen est plausible, si l’on part du principe que le texte original était de taille importante, et que sa traduction ne représente que quelques notes manuscrites assemblées dans un livret. De plus le style de l’écriture peut être considéré comme courant et n’a rien donc du caractère solennel typique des écritures évangéliques. Enfin, le fait que Fra Marino se soit converti à l’Islam peu de temps après sa découverte va dans le sens que le document qu’il vit ce jour là à l’Eglise était l’évangile original en Araméen.
Quoiqu’il en soit, l’histoire de l’Evangile de Barnabas reste une énigme théologique controversée, dont les partisans des deux camps possèdent suffisamment d’arguments pour qu’aucun jugement final ne puisse être tranché. La seule solution envisageable serait de « récupérer » le manuscrit original en Araméen, mais ceci reste de l’ordre de l’utopie. Quoi qu’il en soit, le scénario d’une hypothétique adaptation cinématographique n’aurait rien a envié à la saga du DaVinci Code.
Voici quelques extraits de l’Evangile de Barnabé traduit en français, et qui, il est vrai, montre clairement la réalité du caractère de sceau des prophètes de Muhammad (PBSL) et une vision islamique de Jésus, tel que les musulmans le connaissent, sous le nom arabe d’Issa le prophète de Dieu (PBSL). Les phrases qui suivent sont à lire comme des paroles de Jésus :
Avec ces trois versets, on voit résumé le caractère prophétique de Muhammad (PBSL), son annonce par Jésus, et le caractère indispensable de l’arrivée du texte coranique, qui remplacera les écritures révélées auparavant, car celles-ci deviendront corrompues.
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