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    Un miracle spécifique aux arabophones

    L’histoire enseigne que les Arabes d’avant l’Islam, se considéraient partout en Orient comme des rhétoriciens et des poètes chevronnés. Au contact des autres nations, ils leur arrivaient de s’exclamer fièrement : nous sommes des arabes éloquents « Nahnou al-Arabe » et vous êtes des « Ajams (3) ». Les poètes arabes usèrent et abusèrent des vers poétique pour éblouir leur public, mystifiant ce dernier par leur verve et la maîtrise de leur langue. C’est d’ailleurs à l’occasion de nombreuses foires comme celle de Ukaz et d’autres évènements périodiques en péninsule arabique, que les poètes pouvaient faire l’étalage de leur talent poétique.

    Afin de les éprouver et de leur montrer que leur éloquence n’était rien comparée au Verbe de Dieu, le Coran fut écrit en vers, dans une langue connu de tous, l’Arabe, que ces poètes pensaient pourtant maîtriser à la perfection.

    « Il est vrai que l'impression de désordre (du Coran) s'évanouit devant la splendeur de la forme. Ce flot de langage (plus de 323 000 lettres groupées en 6 616 mots) vibre d'un rythme assonancé plus subtil et plus prenant que ceux de la vieille poésie. L'effet de son multiplie le sens avec tout ensemble une précision sémantique et des connotations étagées dont s'émerveille depuis quatorze siècles la rhétorique arabe. Cela "passe" parfois même en traduction. » (Jacques BERQUE)

    Devant un tel miracle, beaucoup restèrent muets, et la pratique de la poésie diminua au fur et à mesure de l’avancée de la révélation. Certains tentèrent pourtant de tourner en dérision le prophète de Dieu (PBSL) en essayant de construire des phrases semblables à celles qu’ils pensaient que Muhammad (PBSL) récitait ou écrivait de son propre chef.

    A cela Dieu, les mit alors au défi, aussi bien envers ceux qui feraient preuve d’assez d’impudence pour penser égaler ou même surpasser la parole Divine, et ceux qui porteraient quelques accusations calomnieuses envers le prophète Muhammad (PBSL) :

    23. Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre Serviteur, tâchez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins, (les idoles) que vous adorez en dehors d'Allah, si vous êtes véridiques.
    24. Si vous n'y parvenez pas et, à coup sûr, vous n'y parviendrez jamais, parez-vous donc contre le feu qu'alimenteront les hommes et les pierres, lequel est réservé aux infidèles.
    Sourate 2 : Al-BAQARAH (LA VACHE)

    88. Dis : “Même si les hommes et les djinns s'unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de semblable, même s'ils se soutenaient les un les autres”.

    Sourate 17 : AL-ISRA (LE VOYAGE NOCTURNE)

    Ce miracle du style du texte coranique, est à mettre en comparaison avec les miracles apportés par Moïse et Jésus (PBSE) pour convaincre leur peuple respectif de reconnaître l'unicité Divine et se soumettre à Sa Toute Puissance.

    Moïse (PBSL) fut envoyé à une époque où les gens maîtrisaient l’art de la magie et de l’illusion. Avec les miracles que Dieu lui confia (3), il fut à même de montrer la supériorité de Dieu sur les êtres humains dans le domaine de la magie.

    Jésus (PBSL), naquit à une époque où la médecine se développait, et les juifs étaient alors réputés comme de grands médecins capable de guérir de nombreux maux. Afin de les éprouver, Dieu permis à Jésus (PBSL) de guérir les maladies les plus graves (comme la lèpre) et même de ressusciter les morts, avec l’exemple de son ami Lazare. Les juifs, devant ses miracles prodigieux devaient alors reconnaître la toute puissance de Dieu et le fait que malgré leur nombreuses connaissances, celles-ci ne sont rien comparées à l’omnipotence divine.

    Dans une société arabe à tendance "orale" et fascinée par le verbe, Muhammad (PBSL) reçut en toute logique de Dieu un texte d’une pureté stylistique incomparable, que personne n’a réussit, et ne réussira, à égaler jusqu’à la fin des temps. Et ce texte utilise les lettres arabes, afin que ce peuple admette que seul Dieu possède à la perfection la maîtrise de leur propre langue.

    103. Et Nous savons parfaitement qu'ils disent : “Ce n'est qu'un être humain qui lui enseigne (le Coran)”. Or, la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère [non arabe], et celle-ci est une langue arabe bien claire.

    Sourate 16 : AN-NAHL (LES ABEILLES)

     

    (3) Mot désignant les peuples non arabes, Ajam est parfois considéré comme étant un terme subjectif dans la langue arabe.

     

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8134450
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