• Qui sommes-nous ?
  • Nous Ecrire
  • Livre d'Or
  • Glossaire
  • Videos
  • Le mois de Ramadan
  • Témoignage convertis
  • Les prières quotidiennes
  • Moussa (Moïse) en Islam
  • L’Art Islamique
  • Abraham en Islam
  • X-Poll
  • Non, boire un verre de vin par jour n’est pas bon pour la santé ...
  • Le mythe de Charles Martel et de la bataille de Poitiers ...
  • Océane, convertie à l’islam : « Si nous étions tous des fous enragés... » ...
  • La théologie de la libération de Munir Chafiq ...
  • Le nouveau pouvoir des francs-maçons ...
  •  

    Sujet : Des femmes illustres



    Et dans la maison de sincérité et de piété, est née Aïcha la fille d'Abou Bakr le véridique ; elle grandit dans la maison de la foi ; sa mère, sa sœur Asma et son frère sont parmi les compagnons du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), et son père est le véridique de cette communauté.

    Elle grandit dans la maison de la science, son père était le savant de Quouraïch et leur généalogiste ; Allah lui donna une grande intelligence et une très bonne mémoire. Ibn Kathir (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
    -« Il n’y a jamais eu dans les communautés une femme comme Aïcha concernant sa mémoire, sa science, son éloquence et son intelligence ; elle dépassa les femmes comme elle dans la science et la sagesse ; Allah lui donna la compréhension de la jurisprudence islamique et la mémorisation des poèmes ; et elle avait une grande connaissance des sciences religieuses ».

    Ad-Dhahabi (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
    -« Elle est la femme la plus instruite en science religieuse de toute la communauté, et je ne connais pas dans la communauté de Mohammed, et plus exactement parmi toutes les femmes, une femme qui a plus de science [de connaissance] qu’elle ».

    Elle fut plus élevée que les autres femmes grâce à ses mérites et ses bonnes relations. Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :
    (Le mérite d’Aïcha par rapport aux autres femmes est comme le mérite du pain trempé dans la soupe par rapport au reste de la nourriture) Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

    Le prophète l’aima, et il n’aimait que les bonnes choses.
    Amr ibn Al-‘Aass dit : -« Quelle est la personne que tu aimes le plus, ô messager d’Allah ? ».
    Il dit : (Aïcha).
    Je dis : -« Et parmi les hommes ? ».
    Il dit : (Son père) Rapporté par Al-Boukhari.

    Elle est la seule femme vierge avec laquelle il s’est marié, et la révélation n’est pas descendue sous les couvertures d’une autre femme qu’elle ; elle était chaste, elle adorait beaucoup son Seigneur, et elle ne sortait de chez elle que le soir afin que les hommes ne la voient pas. Elle a dit au sujet d’elle-même :
    -« Nous ne sortions que le soir ».

    Elle réalisa la parole d’Allah (qu'Il soit exalté) :

    {Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam (Jahiliyah)} [Les coalisés : 33].

    Al-Quourtoubi (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
    -« Et la législation islamique exige que les femmes restent chez elles et qu’elle évitent de sortir sauf si cela est nécessaire ; et si elles doivent absolument sortir qu’elles le fassent en ne portant aucune parure et en se couvrant complètement ».

    Et Allah éprouve ceux qu’Il aime, et l’épreuve est faite selon le degré de la foi ; on la calomnia lorsqu’elle avait douze ans, elle dit :
    -« J’ai pleuré jusqu’à ce je ne dorme plus et les larmes n’arrêtaient pas de couler, et jusqu’à ce que mes parents crurent que les pleurs allaient fendre mon foie » ; et l’épreuve devint encore plus difficile pour elle, elle a dit :
    -« Jusqu’à ce que mes larmes ne coulent plus et je ne ressentais plus aucune larme) ».

    Ibn Kathir (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
    -« Alors, Allah la secourut et fit descendre son innocence dans dix versets qui sont récités de tout temps ; Il éleva donc son honneur et son rang, afin que sa chasteté soit entendue alors qu’elle était encore dans son enfance ».

    Allah témoigna donc qu’elle est parmi les femmes pieuses et Il lui promit un pardon et une subsistance agréable ; elle ne cessa d’être éveillé en restant avec le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) pour le soigner et être à son service jusqu’à ce qu’il mourut dans sa maison, sa nuit [c’est-à-dire la nuit qu’il passait toujours avec elle, car il avait plusieurs femmes], et sur sa poitrine.

    Et celle qui avait un cœur pur : Saoudah la fille de Zam’âh ; elle est la première femme que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) épousa après Khadijah et elle resta seule avec lui pendant environ trois ans. Elle était noble, Allah lui donna la pureté du cœur, et elle donna son jour [le jour que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) doit passer avec elle] à Aïcha pour la satisfaction du cœur du messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) en recherchant ainsi la satisfaction de son Seigneur.

    Et celle qui priait et jeûnait beaucoup : Hafsa la fille du prince des croyants Omar ibn Al-Khattab (qu'Allah soit satisfait de lui) ; elle grandit dans la maison qui secourut la religion et fit apparaître la vérité, sept personnes de sa famille participèrent à la bataille de Badr ; Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit à son sujet :
    -« Elle est celle qui s’élevait [en rang] avec moi parmi les femmes du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) ».

    Et celle qui dépensait beaucoup : Zaïnab la fille de Khouzaïmah Al-Hilaaliyah, celle qui dépensait et s’empressait de faire le bien ; elle demeura avec le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) deux mois, puis mourut.

    Et celle qui accomplit l’émigration pour la satisfaction d’Allah : Oum Habibah Ramlah la fille d’Abou Soufiane. Aucune de ses femmes n’a une descendance plus proche de lui qu’elle ; et aucune de ses femmes n’a reçu une dot plus élevée qu’elle ; et aucune des femmes qu’il épousa était plus éloignée qu’elle au moment du mariage, il l’épousa alors qu’elle se trouvait en Abyssinie où elle s’était enfuie avec sa religion ; et le Roi d’Abyssinie lui donna la dot à la place du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) et il l’a prépara pour qu’elle puisse aller le rejoindre.

    Et celle qui était patiente et pudique : Oum Salamah (qu'Allah soit satisfait d'elle) la fille d’Abou Oumaïyah ; elle était parmi les premières femmes qui émigrèrent, et lorsqu’elle voulut émigrer à Médine avec son mari Abou Salamah, sa tribu la sépara de son mari et de son petit garçon ; elle a dit :
    -« Chaque jour, je sortais et je m’asseyais sur la vallée et je pleurais jusqu’au soir, et ceci pendant une année complète ou environ une année, jusqu’à ce qu’ils eurent pitié de moi et me rendirent mon petit garçon ».

    Sa certitude en Allah est ferme, son mari Abou Salamah mourut, elle dit alors une invocation prophétique, et Allah lui donna le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) comme mari. Elle a dit :
    -« J’ai entendu le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) dire :
    (Tout musulman qui est atteint d’un malheur et dit : « Nous appartenons à Allah et c’est vers Lui que nous retournerons. O Seigneur ! Récompense-moi pour le malheur qui m’atteint, et remplace-le moi par une chose meilleure », Allah le lui remplacera par une chose meilleure ») ». Elle dit : « Lorsqu’Abou Salamah mourut, je dis : « Quel est celui parmi les musulmans qui est meilleur qu’Abou Salamah ! La première maison qui émigra pour rejoindre le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue). Puis, je dis cette invocation ; Allah me le remplaça alors par le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) » Rapporté par Mouslim.
    Donc, dites cette invocation lorsqu’un malheur vous atteint, Allah vous remplacera votre malheur par une chose meilleure.

    Et la mère des pauvres : Zaïnab la fille de Jah’che, elle est la fille de la tante du messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue). Elle obtint le bienfait de la noblesse, de la descendance, de l’honneur et de la beauté ; Abou Nou’âïm a dit à son sujet :
    -« Elle est celle qui craint Allah, qui est satisfaite et qui est pieuse ».
    Allah la maria à Son prophète par le texte de Son Livre sans tuteur et sans témoin, Il a dit (qu'Il soit glorifié) :

    {Puis quand Zaïd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser} [Les coalisés : 37].

    Le mariage du prophète avec elle est une bénédiction pour les musulmanes jusqu’au jour du jugement lorsque le voile fut prescrit aux filles d’Adam après qu’il l’épousa, afin que le voile soit une protection de l’honneur, de la chasteté et de la pureté.
    Elle était généreuse envers les pauvres et les faibles, elle accomplissait beaucoup d'actes de bienfaisance et elle donnait souvent l'aumône ; et malgré l'honneur et l'élévation de son rang, elle travaillait de ses propres mains, elle tannait le cuir, puis le trouait avec une alêne et le recousait ; ensuite, elle donnait l'aumône de l'argent qu'elle gagnait. Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit à propos d'elle :
    -"Je n'ai jamais vu une femme meilleure dans la religion que Zaïnab, ni plus pieuse, ni plus véridique dans la parole, ni plus préservatrice des liens de parenté, ni plus généreuse".

     

    Page Précédente                Page : 1 | 2 | 3            Page Suivante

    Sermons du Mois


    Archives Complètes

    Consulter

    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8135225
    Home  |  News  |  Forum  |  Archives  |  Ce Mois-ci  |  Livre d'Or  |  Liens
    Qui sommes-nous ?  |  Contact  |  Plan du Site  |  Mentions Légales

    Ce site est optimisé pour Mozilla Firefox, Internet Explorer 7, Windows XP - VISTA, et il utilise la police Papyrus, aussi il vous est conseillé de la télécharger ici et de l'installer sur votre PC