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    Gaza : destruction « gratuite » de maisons

    Les enquêteurs pour les droits humains disent que les forces israéliennes se sont engagées dans une « destruction gratuite » de maisons palestiniennes au cours du récent conflit à Gaza.

    Amnesty International a déclaré à BBC News website que les méthodes utilisées posent la question des crimes de guerre.

    L’armée israélienne dit que les bâtiments ont été détruits en raison de « besoins opérationnels » militaires.

    Les Forces de Défense Israéliennes (FDI) disent qu’elles ont opéré en conformité avec le droit international tout au long du conflit.

    Néanmoins, l’utilisation de mines pour détruire des maisons contredit cette allégation, argumente Donatella Rovera, responsable de la mission d’investigation d’Amnesty International dans le sud d’Israël et à Gaza.

    Les soldats israéliens ont dû quitter leurs véhicules pour planter les mines, ce qui indique qu’ils ne couraient aucun danger et qu’il n’y avait aucune justification militaire ou opérationnelle, dit-elle.

    “Breaking the Silence”, un groupe israélien qui réunit et diffuse les témoignages de soldats israéliens, a également dit à BBC News website que ses investigations sur la guerre de Gaza suggèrent que beaucoup de démolitions ont été exécutées alors qu’il n’y avait aucune menace immédiate.

    « Il ressort des témoignages que nous avons rassemblés que beaucoup de démolitions - bâtiments détruits soit au moyen de bulldozers soit à l’explosif - ont été exécutées après que la zone fut tombée sous contrôle israélien » dit Yehuda Shaul, membre du groupe.

    La destruction de propriétés civiles n’est pas illégale en soi aux termes du droit international, mais elle doit pouvoir se justifier par des motifs militaires - par exemple, si le bâtiment est piégé ou utilisé comme abri par les combattants ennemis.

    Des milliers de bâtiments ont été détruits au cours des 22 jours de l’opération israélienne.

    Il s’agissait notamment de postes de police, de mosquées et de locaux gouvernementaux, attaqués lors de raids aériens ciblés, et dans bien des cas, les bâtiments alentour ont été laissés intacts.

    Réduits à l’état de gravats

    Il y a aussi eu des quartiers entiers réduits à l’état de gravats dans des zones où les forces terrestres israéliennes étaient présentes.

    Mme Rovera dit qu’Amnesty International est préoccupé par « la destruction de maisons et d’autres propriétés civiles sur une large échelle » pendant le conflit.

    « De notre point de vue et conformément aux résultats de nos investigations, la destruction a été une destruction gratuite - elle ne peut se justifier par des motifs militaires. » dit-elle.

    Mme Rovera dit que son équipe a trouvé des fragments de mines antichars dans des propriétés détruites et alentour.

    Leur utilisation coïncide également avec les vestiges de maisons qui se sont effondrées sur elles-mêmes comme si elles avaient été soufflées par le dessous, plutôt que détruites par le dessus comme lors d’une attaque aérienne, ajoute-t-elle.

    Les soldats auraient dû quitter leurs véhicules blindés pour les planter et pour installer les détonateurs, dit-elle.

    « Sauf si ceux qui opéraient au sol étaient sûrs, non à 100% mais à 200%, que les lieux n’étaient pas piégés et qu’ils ne seraient pas pris sous le feu, jamais ils ne seraient sortis de leurs véhicules » dit-elle. « Ils n’auraient pas utilisé cette méthode ».

    « Le choix de cette méthode nous montre d’autant plus qu’il n’y avait pas le type de danger qui aurait pu légitimer la destruction de certaines de ces propriétés » dit Mme Rovera.

    DESTRUCTIONS A GAZA
    14.000 maisons
    219 usines
    240 écoles
    estime l’UNDP

    « La destruction gratuite sur une vaste échelle pourrait être qualifiée de crime de guerre » dit-elle, ajoutant que la pratique n’en est qu’une parmi plusieurs autres utilisées pendant le conflit par les deux parties et qui, craint Amnesty, pouraient constituer des crimes de guerre.

    Dans l’un des cas visités par la BBC, six maisons appartenant à la famille étendue de Raed al-Atamna dans la zone Izbit Abed Rabbo, près de la frontière avec Israël, ont été détruites.

    M. Atamna dit qu’une équipe d’investigation de l’ONU a trouvé plusieurs mines dans les vestiges de l’une des maisons et alentour.

    Il dit que lui et sa famille avaient fui la zone pendant l’opération militaire israélienne et qu’ils sont revenus pour trouver leurs maisons démolies.

    « Des besoins opérationnels substantiels »

    Les FDI disent que des bâtiments de la Bande de Gaza ont été détruits au cours de l’opération Plomb Durci en raison de

    « besoins opérationnels substantiels ».

    Dans une déclaration ouverte il est dit : « Par exemple, les bâtiments étaient soit piégés, situés au-dessus de tunnels, soit on ouvrait le feu à partir du dedans en direction des soldats des FDI. ».

    « Les organisations terroristes opéraient au sein de la population civile, se servant d’elle comme d’une couverture et faisaient un usage cynique des strictes règles d’engagement des FDI, ouvrant le feu de l’intérieur de centres de population civile, mosquées, écoles, hôpitaux et même de résidences privées de citoyens de la Bande de Gaza. ».

    « Les soldats étaient formés et entraînés à éviter de toucher les civils non impliqués et ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour avertir à l’avance afin que les civils puissent s’éloigner des zones de combat ».

    « Les FDI soulignent que l’organisation terroriste du Hamas et son infrastructure ont été la cible de l’opération Plomb Durci, et non la population civile de Gaza ».

    Une source militaire dit que les mines utilisées n’explosent pas automatiquement et qu’elles ne représentent donc pas un danger lorsqu’elles sont laissées non-explosées sur le terrain.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8138181
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