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    Israël est dans l’impasse et ne peut faire ni la guerre ni la paix

    Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a levé d’un cran ses menaces contre l’ennemi sioniste, préconisant une nouvelle équation en cas de guerre israélienne contre le Liban : " Si vous bombardez nos infrastructures libanaises, la résistance fera de même et bombardera les infrastructures israéliennes où qu’elles soient situées" a-t-il scandé devant des milliers de Libanais rassemblés dans la Banlieue-Sud, à l’occasion de la semaine du martyre des dirigeants.

    Toujours selon le numéro un du Hezbollah, "Israël se trouve actuellement dans l’impasse ne pouvant ni imposer la paix, selon ses conditions, ni faire la guerre non plus". Raison est-il, estime-t-il, "il s’attelle entretemps à vouloir empêcher les autres de perfectionner leurs dispositifs de guerre".

    Lors d’un discours prononcé l’an dernier, lors d’une commémoration similaire, Sayed Nasrallah avait annoncé l’équation de guerre suivante, celle de Tel Aviv contre La Banlieue-Sud, alors que celle de la guerre 2006 avait été celle de Tel Aviv contre Beyrouth.

    Le commandant de la résistance libanaise a également regretté les voix libanaises internes qui prêchent depuis quelque temps un nouveau discours, celui de considérer la présence de la résistance et de son armement comme étant un acte de provocation à l’encontre d’Israël. Selon lui, cette explication des faits est "très dangereuse car elle justifie à l’ennemi son agression, et l’appelle même à l’agression".

    Les principales idées du discours

    Nous renouvelons en cette occasion nos condoléances pour la perte de nos chers martyrs, et en même temps nos félicitations parce qu’ils sont en fin de compte les premiers victorieux. Ils représentent notre gloire et notre fierté.

    Je vais évoquer les défis actuels et notre stratégie pour y faire face. Lorsque nous nous rappelons ces dirigeants et que nous étudions leur vie et leurs comportements, nous trouvons des caractéristiques communs : la foi, la piété, la fidélité, la franchise, l’amour des autres... C’est à travers ces caractéristiques que nous comprenons comment l’être humain peut être fort face à l’ennemi tout en étant ému et touché devant les martyrs et les massacres de Qana et d’autres.

    Ce point commun est leur jeunesse.

    Dès leur enfance, ils étaient conscients de la réalité du conflit israélo-palestinien. Grâce à l’imam Moussa Sadr ils avaient compris les causes réelles du conflit, et ils étaient disposés à faire tous les sacrifices nécessaires. Depuis leur enfance, ils étaient des hommes, jamais à l’instar des simples jeunes, ils n’ont perdu leur temps dans les divertissements. Dieu a consacré à chacun d’eux des responsabilités. Cheikh Ragheb Harb fut le symbole de la révolution populaire et du rejet de tout compromis avec l’ennemi. Son sang a fondé la résistance...

    Sayed Abbas avait joué un grand rôle dans la fondation militaire de la résistance, alors que hajj Imad Moughniyeh incarnait l’aspiration des peuples et des combattants à la liberté. Chacun d’eux est tombé en martyre dès son jeune âge. Cheikh Ragheb avait 32 ans, Sayed Abbas en avait 40 ans seulement, et hajj Imad 46 ans.

    Ils étaient tous jeunes et avaient le sentiment de responsabilité. Ils travaillaient sur le chemin de Dieu pour que la nation vive dignement, librement, et en toute sécurité. Ces jeunes dirigeants ont pu créer des générations de jeunes qui ont pris en charge de résister, d’endurer et de réaliser les victoires. Ces jeunes constituent actuellement le plus important facteur de la force du Liban, ces jeunes sont prêts à se sacrifier pour protéger leur pays. C’est le legs de ces dirigeants martyrs.

    A chaque occasion, nous reconnaissons leurs exploits, ainsi que les exploits de tous les martyrs qui ont libéré la terre et les détenus et protégé le Liban. Ces martyrs veulent qu’on protège leurs exploits, leur sang et le choix de la résistance.

    Actuellement, et face aux derniers défis, plusieurs questions sont posées. Hélas, nous devons chaque fois reposer les mêmes questions, car certaine s ne veulent pas tirer les leçons de notre expériences ni celles des autres expériences historiques dans le monde. Et nous voilà de nouveau évoquer de nouveau les choix et les moyens.
    Est-ce que les promesses américaines peuvent protéger le Liban ? Si Biden et Barack nous promettent de protéger le Liban, est-ce qu’ils sont vraiment capables de le faire ?

    Ils n’ont pas pu stopper la colonisation, (dans les territoires palestiniens occupés) ni imposer l’application des résolutions internationales.
    Est-ce que les résolutions internationales ont protégé le Liban depuis 60 années ? La Communauté internationale peut-elle le faire, alors qu’elle ne s’intéresse qu’aux intérêts des grandes puissances ?

    Est-ce que nous pouvons protéger le Liban si on proclame sa neutralité ? Est-ce que ceci met fin aux convoitises israéliennes, et ses ambitions dans nos terres et notre eau ? De plus, Lieberman et les responsables israéliens annoncent qu’il est désormais plus possible d’accepter le principe de la paix en contrepartie de la terre, et qu’ils ne libèreront plus aucun prisonnier. Nous sommes tous concernés par ces propos, les Palestiniens et les Libanais. Il dit qu’il n’y aura point de retour des réfugiés en Palestine occupée.

    Ce qui est étrange c’est qu’au Liban nous discutons même les évidences. Dans toutes les sociétés il y a toujours des lois et des principes. Partout on dit que seule la force peut protéger les hommes, que les faibles n’ont pas de place, que seuls les forts peuvent réaliser leurs objectifs.

    Est-ce que le Liban peut être fort ? Oui, et c’est ce que nous avons prouvé. Il est aujourd’hui plus fort que jamais. Nous avons une formule créative. Certains nous disent que cette formule n’existe nulle part. Bon, mais vous dites que le Liban est unique en son genre ! Cette formule de force qui regroupe le peuple, la résistance et l’armée a prouvé son efficacité.
    Si quelqu’un présente à la table du dialogue d’autres formules pour faire face à tous les défis, nous demanderons aux experts militaires de trancher et de choisir l’option convenable.

    Sur le plan interne, je dois saluer les positions officielles du chef de l’Etat, du chef du gouvernement, du président du parlement, du commandant de l’armée, et des autres hauts responsables et dirigeants de partis libanais qui rejettent les menaces et affirment l’unité du Liban face aux défis. De même, j’apprécie fort les positions du président de la République et du chef du gouvernement qui insistent sur ce point dans leurs multiples périples.

    Or, certaines parties au Liban parlent des prétextes. Elles disent : “Nous rejetons les menaces israéliennes mais il ne faut pas présenter d’alibi à “Israël”. Ces propos sont faux, Israël n’a pas besoin de prétextes pour attaquer n’importe quel pays .Il en est ainsi depuis 1948, Israël n’a pas besoin d’alibis. Il peut par exemple commanditer un assassinat manqué quelque part, en imputer la responsabilité au Hezbollah, à la Syrie ou au Hamas pour les agresser ensuite.

    Certaines parties imputent à la résistance toute responsabilité de confrontation. Nous sommes prêts à débattre de cette idée, pour démontrer sa fausseté.

    Or, une pensée plus dangereuse commence à faire son chemin dans quelques cercles restreints. Elle met en question l’existence de cette résistance. Elle considère que le simple fait que la résistance existe, même si elle ne fait rien, constitue un prétexte suffisant pour pousser Israël à agresser le Liban. Ces propos sont très dangereux parce qu’ils justifient toute attaque israélienne dans l’avenir, même sans que la résistance ne présente aucun prétexte. Mêmes les Israéliens dans leur ensemble ne prônent pas cette thèse, et disent que ce fait ne suffit pas à lui seul pour mener une agression contre le Liban.

    Il semble que ceux qui la prônent sont mécontents du calme qui règne à la frontière, et donc, ne trouvent pas d’alibi pour attaquer le Hezbollah. Ils recourent à la condamnation de l’existence de la résistance.

    Ce sont des propos très dangereux car il se peut qu’ils soient un appel à la guerre ? Nous sommes dans une situation similaire à celle de 1982. Certains sont déçus car leurs espoirs se sont évaporés dernièrement et ils estiment peut-être qu’ils ne seront sauvés qu’à travers une nouvelle guerre israélienne contre le Liban.

    Quelle est donc la position de l’Etat ? Va-t-il garder le silence face à ceux qui justifie à Israël son agression contre le Liban ?

    Sur le plan israélien, la situation stratégique d’Israël depuis son double échec dans ses deux guerres contre le Liban et Gaza, est la suivante : Pour nous, Israël se trouve dans l’impasse ; il est incapable d’imposer la paix selon ses propres conditions, ni faire la guerre. Il ne peut obtenir une paix sans restituer le Golan à la Syrie, les hameaux de Chébaa et les collines de Kfar Chouba (au Liban ndlr), sans oublier les territoires palestiniens.

    Est-ce que les Israéliens sont capables d’imposer aux peuples et aux pays arabes une paix sans restituer les terres dont AlQuds et permettre le retour des réfugiés ? Et ce avec tout notre respect pour l’Initiative arabe.

    Dans tous les cas, il n’y a pas de partenaires de paix chez les deux camps. Tout ce que nous voyons après la guerre de 2006 et celle de Gaza, comme les exercices et les manœuvres militaires est quelque chose de naturel, pour pallier à l’échec cuisant qu’ils ont essuyé ; Eux-mêmes ont reconnu que la résistance est désormais plus forte.

    Ehud Olmert a en personne reconnu son échec dans la guerre de Gaza, parce que l’objectif était selon lui d’éliminer le Hamas, mais il n’a pas réussi à le faire. Israël ne peut faire la guerre à l’Iran, ni à la Syrie ni au Liban, sans garantir sa victoire au préalable. Si Israël veut aller en guerre, il y a une condition indispensable, celle de garantir une victoire catégorique, sure et certaine.
    Une victoire probable n’est certes plus suffisante.
    Je ne sous-estime pas les capacités israéliennes, mais nous sommes forts à tel point qu’Israël ne peut plus nous attaquer. Ni l’armée israélienne, ni tous les Israéliens ne peuvent supporter de nouvelle défaite, parce que ceci signifie le début de leur fin. Je prétends être de ceux qui ont été les premiers à suivre suivent les nouvelles, les analyses et les congrès sécuritaires et militaires israéliens. Tous sont unanimes pour dire qu’Israël ne peut plus faire de guerre sans avoir de garantie sur ses conséquences.

    Pour nous, les Israéliens ne peuvent pas mener de nouvelle guerre, ils sont en train de rechercher de nouvelles armes, mènent des exercices, et souffrent toujours de problèmes de recrutement.

    Je vais vous dire, et je m’adresse aux Israéliens aussi, ceux dont les dirigeants ne cessent de tromper : le dôme d’acier relève plus de la fiction que de la réalité, il coûte très cher et son efficacité est très limitée. Les Israéliens ont besoin de temps pour régler les problèmes militaires. Mais en même temps, ils œuvrent pour contrarier les préparatifs militaires de l’Iran, de la Syrie, du Hezbollah et des organisations de résistance palestiniennes.Comment oeuvrent-ils ?

    Premièrement en brandissant la menace de guerre : si vous faites ceci, si vous faites cela, la guerre sera déclenchée... si vous livrez telle arme au Hezbollah...
    Ils intimident aussi bien la Syrie que l’Iran et le gouvernement libanais. Le but étant de les empêcher d’améliorer leurs performances militaires.

    Deuxièmement, ils ont recours aux opérations sécuritaires, en tuant les dirigeants responsables des préparatifs de guerre, à l’instar de Hajj Imad, et de hajj Mabhouh...

    Troisièmement, ils tentent de semer la discorde et la zizanie. L’obstacle essentiel face à la réconciliation inter palestinienne est Israël, et toute partie arabe qui torpille cette réconciliation sert les intérêts d’Israël et est impliqué avec lui.

    Au Liban, les tentatives de zizanie n’ont pas cessé. Pourquoi Libermann (le chef de la diplomatie israélien, ndlr) dit-il alors que c’est le Hezbollah qui est derrière l’assassinat de l’ancien Premier ministre le martyr Rafic Hariri. Cette version a été lancée par Der Spiegel et a été reprise par le Monde dernièrement.

    La particularité de Liebermann est qu’il sort ce qu’il a dans le ventre.
    C’est un point important, pour que l’on sache comment les Israéliens réfléchissent.

    C’est pourquoi nous devons considérer ce genre de menaces comme étant plus une guerre psychologique menée contre le peuple et le gouvernement libanais, tout en voulant entraver les efforts de la résistance dans son perfectionnement militaire. Elles permettent aussi de lever le moral de la société israélienne, en persuadant les gens que l’armée israélienne est prête à l’attaque...

    Or en analysant les propos des responsables israéliens, nous constatons que 75% de ces déclarations sont au conditionnel : si la résistance fait ceci, nous ferons cela et nous détruirons Ce qui donne l’impression qu’ils ont peur. Ceci constitue un acquis politique de taille.
    Depuis les débuts du conflit, c’est Israël qui menaçait en premier.
    Aujourd’hui Israël qui a peur dit si vous faites ceci nous frapperons.

    Deuxièmement, au cas où ces menaces visent à préparer la guerre, qui n’est certes pas pour bientôt, comment devrions nous faire pour l’affronter ?

    Il faut le faire pas la force, le courage, la persévérance et la contre menace. C’est ce qui est efficace contre Israël. Car si les Israéliens trouvent que leurs menaces ont fait peur aux gens, ils partiront en guerre.

    C’est en répondant à la menace par la menace qu’on empêche une guerre, surtout si ses menaces sont soutenues par des données.

    Nous en avons l’expérience. Il y a quelques jours, Barak (le ministre de la guerre israélien ndlr) a menacé la Syrie de guerre.

    La réaction syrienne, qui cette fois-ci semble être moins liée aux déclarations de Barak qu’à des messages qui lui ont été transmis par des tiers, est intervenue par la voix du ministère des affaires étrangères syrien. C’est-à-dire à travers l’instance de la diplomatie, celle qui se devrait en général d’user d’un langage diplomatique, qui arrondit les angles.

    Je pense qu’Israël a été surpris par la réaction syrienne ; et les Arabes aussi.

    Quelques heures plus tard, tous les responsables israéliens se sont succédés pour dire qu’ils ne veulent pas faire la guerre à la Syrie.

    Ceci a eu lieu il y a quelques jours seulement.

    Nous au Liban, nous procédons de la même manière. A plusieurs reprises, Barak a menacé d’une victoire éclair, catégorique, et certaine, et dont le but est d’éradiquer la résistance, et tout ce qui tourne autour d’elle.

    Il a dit entre autre que durant la guerre 2006, l’armée de l’air n’a pas pu trancher la guerre, laissant entendre que les troupes de l’infanteries seront investies dans la batilles, et qu’il allait nous envoyer au Liban cinq bataillons. Nous avons alors répondu que nous serions ravis de les accueillir pour les déchiqueter et les détruire.

    Par la suite l’israélien s’est replié. Nous ne entendons plus parler de la victoire sure et certaine. Le commandant de la région nord a même demandé de mettre au point des objectifs modestes qui puissent être exécutés.

    Il y a quelques mois, Barak a utilisé des propos que j’avais moi-même évoqués, je pense lors des obsèques de Hajj Imad (Moughniyé ndlr). J’avais dit alors que si vous observez tout au long de la frontière, vous ne verrez rien. Mais si vous regardez un peu plus loin, vous verrez des dizaines de milliers de combattants armés jusqu’aux dents, et qui attendent.

    Ce sont des données qu’ils ont entre leurs mains. Lorsque je dis que nous sommes prêts au combat dans chaque village, je ne peux pas tromper les Israéliens, car ils ont les moyens d’espionnage pour s’enquérir de l’exactitude de mes propos.

    Les Israéliens prennent en considération mes menaces, parce qu’ils ont des données qui les confirment.

    A un certain moment, ils ont sorti la théorie de la Banlieue. Faisant allusion qu’ils vont la détruire comme bon leur semble, que leurs avions de chasse feront ce qu’ils avaient fait durant la guerre des 33 jours. Or, nous savons que ces avions ne feront plus ce qu’ils n’ont déjà fait. Qu’ils ne nous intimident points !

    Le 14 février, nous leur avions répliqué que s’ils bombardaient Beyrouth, nous frapperions Tel Aviv.

    Aujourd’hui, nous leur disons, que quoique nous ne voulons pas la guerre (nous ne la voulons pas même si elle nous manque beaucoup) que s’ils frappent la banlieue, nous bombarderons Tel Aviv.

    Savez-vous ce que signifie le fait de vider Tel Aviv de ses habitants ?

    Sachant que les rassemblements urbains les plus importants se trouvent sur la côte littorale situé entre Haïfa et le sud de Tel Aviv, d’une largeur de 10-15 Km. Auxquels s’ajoutent les plus importantes raffineries de pétrole, les plus grandes usines... Aujourd’hui, je voudrai ajouter quelque chose de nouveau. Contre chaque bâtiment qu’ils vont détruire dans la Banlieue, nous en détruirons plusieurs à Tel Aviv.

    Par la suite, ils ont adressé leurs menaces au gouvernement libanais et au peuple libanais, et aux infrastructures.. Eux aussi ont des infrastructures qui sont beaucoup plus importantes que la notre : nous avons un aéroport, ils en ont plusieurs. Nous avons des usines, ils ont des cités industrielles ; Nous avons quelques centrales électriques, ils en ont des plus énormes ...

    Je dos aux israéliens : si vous bombardez l’aéroport international du martyr Rafic Hariri, à Beyrouth, nous bombarderons l’aéroport de David Ben Gourion, à Tel Aviv. Si vous bombardez nos raffineries, nos usines, nos ports, nous ferons de même avec les vôtres.

    Aujourd’hui, en souvenir de nos dirigeants Cheikh Ragheb, Sayed Abbas et Hajj Imad, j’annonce et relève le défi.

    Nous au Liban, en tant que peuple, résistance et armée sommes capables de défendre seuls notre pays et n’avons besoin de personne dans le monde pour nous aider à le protéger.

    C’est ainsi que nous répliquons à la menace par la menace, et non en nous repliant, en nous cachant. Tout en étant clair, persévérant et prêts.

    Je répète, nous ne voulons pas de guerre, comme nous l’avions jamais voulu. Nous sommes une résistance qui lutte pour libérer ses terres et ses détenus. Nous sommes concernés pour défendre notre pays, et préserver notre dignité et notre peuple.

    Une autre question, chers frères et sœurs subsiste en cette occasion, celle concernant les représailles à l’assassinat de Hajj Imad Moughniyé. Certains Israéliens espéraient que nous allions nous contenter de peu pour le venger. Durant les deux dernières années, nous avions entre les mains plusieurs éléments modestes, mais sachez que celui que nous voulons venger est Imad Moughniyé. Nous ne pouvons nous contenter de peu. Nous savons très bien quels sont les objectifs et les opérations pour réaliser ceci, et dire aux Israéliens que c’est une riposte du Hezbollah pour avoir assassiné Hajj Imad.

    Aujourd’hui, je vous dis que ce que nous voulons est une vengeance qui ait la prestance d’Imad Moughniyé. Et non une vengeance pour soi ; et ce pour protéger nos dirigeants, nos cadres et la cause pour laquelle Hajj Imad a combattu.

    En cette occasion, je tiens à dire à nos dirigeants martyrs et à tous nos martyrs que la voie que vous avez tracée restera ouverte à jamais, que la cause pour laquelle vous avez combattu sera réalisée. Nous sommes vos fils, vos adeptes, vos frères, nous réaliseront vos rêves, Inchallah...

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8163124
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