L'Iran, le Pakistan et l'Indonésie s'indignent de la diffusion du film sur le web. Le gouvernement hollandais appelle au calme, tout en dénonçant le brûlot.
De leur côté, les responsables de la communauté musulmane aux Pays-Bas ont lancé un appel à la retenue à leurs "frères" de l'étranger.
Le calme relatif de vendredi au Pays-Bas, suite à la diffusion sur internet du film anti-islam d'un député d'extrême-droite contraste avec la tension qui monte peu à peu dans les pays musulmans. L'Iran voit dans la diffusion du film une "action répugnante", qui "démontre la poursuite d'une vendetta de la part de citoyens occidentaux contre l'islam et les musulmans". A Amman, des responsables de médias ont annoncé qu'ils allaient poursuivre le député devant la justice jordanienne et commencer une campagne de boycott de produits néerlandais. L'indonésienne a elle qualifié le contenu de la vidéo de "trompeur et imprégné de racisme". Même indignation au Pakistan, où l'ambassadeur des Pays-Bas a été convoqué par le gouvernement, pour "protester vivement" contre la diffusion du film. "Le Pakistan condamne fermement la diffusion de ce film insultant qui offense profondément les sentiments des musulmans à travers le monde", a indiqué le ministère des affaires étrangères pakistanais.
Le gouvernement egyptien s'est lui "indigné" de la diffusion du film anti-islam, demandant aux pays occidentaux à légiférer pour empêcher les "offenses" aux religions. Plus nuancés dans leurs propos, les Frères musulmans ont jugé qu'il ne fallait pas "grossir" l'événement, deux ans après l'affaire des caricatures du Prophète Mahomet qui avaient déclenché une vague de violences dans les pays musulmans. Même crainte de la part du gouvernement du Bangladesh, un pays musulman laïque, qui a lui jugé que le film pouvait "avoir de graves conséquences parce qu'il va offenser des millions de musulmans dans le monde". De leur côté, les responsables de la communauté musulmane aux Pays-Bas ont lancé un appel au calme à leurs "frères" de l'étranger.
Exécutions
Au Pays-Bas, le Premier ministre Jan Peter Balkenende, dont le gouvernement a tenté à plusieurs reprises de dissuader Geert Wilders de mener à terme son projet, a lui estimé que le film "amalgamait" islam et violence. "Nous rejetons cette interprétation", a-t-il dit. "Nous regrettons que Geert Wilders ait diffusé ce film et pensons qu'il n'a d'autre but que d'offenser. Mais se sentir offensé ne doit jamais être une excuse pour l'agression ou la menace", a-t-il conclu.
Mis en ligne le jeudi 27/03/2008, le film, intitulé "Fitna" (en arabe: division et discorde au sein de l'islam), est très vite passé du site d'échange de vidéos britannique liveleak.com au mondialement connu YouTube et vu par des millions d'internautes. "Fitna" mêle notamment des images violentes d'attentats terroristes, des exécutions dans des pays musulmans non identifiés, et la lecture de textes du Coran justifiant généralement les châtiments pour les non-musulmans.
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