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    De Washington à Jérusalem, la presse divisée face au plan de paix américain au Proche-Orient

    En Israël, à gauche, le « Haaretz » dénonce un document « absurde, dangereux et biaisé » et à droite, le « Jerusalem Post » estime au contraire qu’il montre que l’Etat hébreu « veut la paix et est prêt à céder des territoires ».

    Le New York Times résume ainsi le « plan de paix » dévoilé mardi à Washington par Donald Trump, en présence de Benyamin Nétanyahou : « Un document politique présenté par un président en plein procès en destitution travaillant en tandem avec un premier ministre accusé de corruption. » Surtout il rompt avec « des décennies de soutien américain au respect – à quelques ajustements près – des frontières de 1967 » et « donne son aval à des années de construction agressive de colonies ».

    Il lance enfin aux Palestiniens le sombre message qu’ils ont « manqué leur chance d’obtenir une solution à deux Etats, au moins tant que M. Trump est au pouvoir ». Le plan prévoit notamment l’annexion de la majorité des colonies israéliennes en territoire palestinien (30 % de la Cisjordanie), jugées illégales par la communauté internationale, la souveraineté d’Israël sur la vallée du Jourdain, l’ensemble de Jérusalem comme capitale de l’Etat juif, la connexion terrestre entre la bande de Gaza et la Cisjordanie, la démilitarisation du futur Etat.

    Article réservé à nos abonnés - Lire aussi : Le plan de paix de Trump au Proche-Orient, alignement sans précédent sur les exigences d’Israël

    « L’accord du siècle » pose davantage « les termes d’une capitulation des Palestiniens que ceux d’un accord possible », estime de son côté le Washington Post. Il constitue également « une impasse pour le président palestinien Mahmoud Abbas, dont le rôle essentiel était d’être le gardien d’un processus de paix moribond, censé mener à la solution des deux Etats ». Il permet enfin à Donald Trump d’amadouer « son électorat évangélique » et à Benyamin Nétanyahou « la droite nationaliste ».

    « Dernière chance pour la solution à deux Etats »

    Pour le Haaretz, ce plan est « absurde, dangereux et biaisé ». « Il est le plus pro-israélien jamais proposé et, contrairement à ce que prétend M. Trump, le pire offert aux Palestiniens », à l’heure où ces derniers sont « divisés et lâchés par leurs alliés du Golfe ». En outre, la publication de ce document, quelques semaines avant un nouveau scrutin en Israël, constitue « le cas le plus flagrant d’une intervention étrangère dans l’élection d’un autre pays ».

    Le Jerusalem Post estime au contraire que le plan montre au public américain et à la communauté internationale que « Jérusalem veut la paix et est prêt à céder des territoires pour l’atteindre ; et que les Palestiniens sont ceux qui ne l’acceptent pas parce qu’on leur donne 70 % et non 100 % des territoires [qu’ils demandent] ».

    Quant au Yedioth Aharonot, il met en garde contre le rejet de ce plan par la gauche, partisane d’un plan négocié avec les Palestiniens, et l’extrême droite israélienne, favorable à un « Grand Israël » : « Le plan américain pourrait être la dernière chance pour la solution à deux Etats. » Faute de quoi Israël deviendra un « Etat binational qui ne sera plus ni juif ni démocratique ».

    Côté palestinien, dont les autorités ont rompu tout dialogue avec Washington depuis deux ans, le rejet est unanime. « Il s’agit d’une nouvelle Déclaration Balfour », estime un militant de Jérusalem, cité par Al Jazira. Ce texte de 1917 a jeté les bases de la création de l’Etat d’Israël.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8149824
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