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    Airbnb n’offrira plus de locations dans les colonies juives de Cisjordanie

    Airbnb ne précise pas si Jérusalem-Est et le plateau du Golan, annexés par Israël sans reconnaissance internationale, étaient aussi concernés.

    La chambre est vraiment peu séduisante mais le prix attractif – 36 euros la nuit – et les collines environnantes offrent un cadre naturel magnifique. Il était encore possible de la louer, mardi 20 novembre, sur le site d’Airbnb.

    Située dans la colonie juive d’Itamar au nord de la Cisjordanie, à proximité de Naplouse, cette offre doit pourtant être retirée, à une date inconnue. La célèbre plate-forme de location a choisi d’anticiper la publication d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) et s’est engagée dans un communiqué, publié le 19 novembre, à ne plus proposer de logements sis dans les colonies, soit environ 200 annonces.

    « Il existe des opinions opposées pour savoir si les entreprises devraient conduire des activités dans les territoires occupés qui sont soumis à des disputes historiques entre Israéliens et Palestiniens », commence prudemment le texte. Après une longue réflexion, l’entreprise a décidé de ne pas se réfugier uniquement derrière la loi américaine, qui l’autorise à mener ses activités en Cisjordanie.

    Elle évoque, parmi les motifs de son choix, les « souffrances humaines » que ces annonces peuvent susciter et leur lien avec le conflit. En revanche, Airbnb ne précise pas si Jérusalem-Est et le plateau du Golan, annexés par Israël sans reconnaissance internationale, étaient concernés par sa mesure.

    Condamnations en Israël

    Sans surprise, une vague de condamnations a suivi en Israël. Le ministre des affaires stratégiques, Gilad Erdan, qui pilote l’action du gouvernement contre le mouvement BDS (boycott-sanctions-désinvestissement), a dénoncé « une position politique raciste » de la plate-forme. Le ministre du tourisme, Yariv Levine, a demandé à son cabinet d’étudier des mesures pour limiter les activités d’Airbnb en Israël. Le passage des mots aux actes n’est pas certain, en raison des revenus générés par cette activité et l’importance croissante du tourisme dans l’économie nationale (4,2 milliards d’euros, près de quatre millions de touristes prévus sur l’année 2018).

    Sur Twitter, Michael Oren (parti Koulanou), ancien ambassadeur aux Etats-Unis devenu vice-ministre pour la diplomatie, s’est aussi insurgé contre cette décision, en appelant à un boycott. « Airbnb place sur liste noire des appartements juifs en Judée et Samarie – pas des appartements palestiniens, pas des appartements à Chypre occupés par la Turquie, au Sahara occupé par le Maroc, pas au Tibet ni en Crimée. La politique de Airbnb est la définition même de l’antisémitisme. Personne ne devrait employer ses services. »

    Rapport de HRW

    La dénonciation des locations de logements dans les colonies est un combat de longue date pour les responsables palestiniens et les organisations non gouvernementales, documentant les abus de l’occupation. En raison du communiqué de Airbnb, l’ONG Human Rights Watch a avancé de quelques jours la publication de son rapport sur le sujet, mardi 20 novembre. Il concerne aussi bien les activités de Airbnb que celles de Booking.com. Le document rappelle que les colonies sont illégales au regard du droit international et qu’elles génèrent des violations des droits des Palestiniens : « Privation d’accès à leurs lots de terres dont ils ont la propriété, restriction de leur liberté de circulation et, en raison de ces restrictions, limitation de leur droit d’accès à l’éducation, aux services de santé et aux protections pour garder leurs familles intactes. »

    L’ONG signale aussi que de nombreux logements proposés ont été bâtis sur des terres appartenant à des Palestiniens. Leur mise en location contribue à la viabilité financière des colonies et se passe dans un cadre discriminatoire, dès lors que les Palestiniens – sauf les travailleurs dotés d’un permis spécifique – ne peuvent pénétrer dans les colonies. En outre, les deux plates-formes dissimulent l’emplacement réel des offres, en indiquant qu’elles se trouvent en « Israël » et non en Cisjordanie.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8135940
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