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    Une enquête de l’ONU accuse les chefs de l’armée birmane de « génocide »

    La pression internationale monte contre la Birmanie, plus que jamais sur la sellette à propos du massacre des Rohingya.

    La pression internationale monte contre la Birmanie, et ses généraux se retrouvent plus que jamais sur la sellette. Près de deux ans après le commencement des massacres à grande échelle commis par l’armée birmane contre les Rohingya, qui avaient culminé avec un « ratissage » d’une extrême violence le 25 août 2017, une commission d’enquête des Nations unies (ONU) vient de porter l’affaire à un niveau supérieur : « Les hauts gradés de l’armée[birmane], y compris le chef d’Etat major, le général Min Aung Hlaing, doivent être poursuivis pour génocide », a recommandé ce rapport, rendu public lundi 27 août.

    Selon Médecins sans frontières (MSF) et une enquête récemment conduite par des Rohingya dans les camps de réfugiés du Bangladesh, plus de 10 000 personnes appartenant à cette minorité musulmane auraient été tuées depuis octobre 2016 par les forces birmanes de sécurité dans l’Etat de l’Arakan (Ouest de la Birmanie).

    Lire aussi : A Kutupalong, capitale de la douleur des Rohingya

    Les responsables de cette commission, dirigée par Marzuki Darusman, un ancien procureur général indonésien assisté d’une Sri-Lankaise et d’un Australien spécialisés sur les questions de droits de l’homme dans les conflits, ont dressé une liste de six noms.

    Aung San Suu Kyi critiquée

    Elle inclut, outre le chef de l’armée, celui de son adjoint, le général Soe Win. C’est à lui qu’obéissaient les officiers commandant les redoutables 33e et 99edivisions d’infanterie légère. Ces derniers sont coupables de l’essentiel des crimes, notamment des viols, dans le district de Maungdaw, d’où sont originaires les 700 000 réfugiés qui ont fui la Birmanie il y a un an. Le rapport accuse les militaires de forfaits similaires sur d’autres terrains d’opérations dans une Birmanie qui est encore le lieu de nombreux conflits armés. Il pointe à ce sujet les actions criminelles menées par les soldats dans les Etats Kachin et Shan, où combattent des groupes séparatistes.

    Le rapport de la commission d’enquête de l’ONU épingle également la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi. Si la prix Nobel de la paix 1991 – à l’époque récompensée pour son courage de dissidente face à la junte militaire –, n’est pas accusée d’être responsable, fut-ce indirectement, des massacres, elle est cependant critiquée pour n’avoir pas « utilisé sa position de facto de chef du gouvernement ni son autorité morale pour contrer ou empêcher le déroulement des événements dans l’Etat Rakhine ».

    Le rapport de l’ONU a eu, dès lundi, des premières conséquences dont le symbole n’est pas négligeable. Facebook, qui est le média d’information principal en Birmanie – avec 18 millions d’utilisateurs sur une population de 51 millions d’habitants – a supprimé les deux comptes du général Min Aung Hlain. Ils lui permettaient notamment de nier toute responsabilité dans les atrocités et d’alimenter une propagande anti-Rohingya, et étaient suivis par plus de quatre millions de personnes.

    « Nous avons supprimé les comptes de vingt [militaires] birmans », a annoncé le réseau social dans un communiqué rendu public lundi, ajoutant que, par ce geste, il s’agissait d’empêcher ces hauts gradés de se servir de Facebook pour « propager un peu plus la haine et enflammer les tensions religieuses ».

    Sanction de l’UE, du Canada et des Etats-Unis

    Les pressions avaient commencé à se faire sentir au début de l’été : le 25 juin, l’Union européenne (UE) et le Canada avaient annoncé avoir pris des sanctions à l’encontre de sept officiers supérieurs de l’armée et de la police birmanes. Tous ces hauts gradés, y compris le général Maung Maung Soe, ancien responsable du commandement Ouest pour la « tatmadaw » (armée birmane), ne peuvent plus se rendre en Europe et au Canada.

    Et le 18 août, après avoir longtemps tergiversé, les Etats-Unis ont annoncé à leur tour prendre des sanctions similaires contre trois généraux de l’armée ainsi qu’un commandant d’une unité de gardes-frontières.

    Pour Washington, la décision a été difficile à prendre pour des raisons géopolitiques, dans un climat de tension croissante avec Pékin : les Etats-Unis « ont pesé le risque que ces sanctions puissent pousser un peu plus [la Birmanie] vers la Chine, son voisin du nord », remarquait dernièrement le Washington Post.

    Mais si les généraux birmans sont désormais, symboliquement, persona non grata en Europe et aux Etats-Unis, aucune sanction n’a encore été prise à l’encontre du chef de l’armée. Et en cas de vote au Conseil de sécurité de l’ONU, il faut s’attendre à ce que la Chine et la Russie, qui fournissent des armes à la Birmanie, mettent leur veto aux recommendations de l’enquête onusienne. Les militaires birmans ne sont donc pas prêts de se retrouver au banc des accusés.

    Lire aussi : Asie du Sud-Est, la fin des parenthèses démocratiques

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8134001
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