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    La loi sur «l'État-nation juif» continue de diviser Israël

    La mobilisation des Druzes, minorité habituellement discrète et fidèle à l'État israélien, n'a pas cessé depuis le vote de la loi en juillet. Plus de cinquante députés ont été convoqués mercredi pour un débat extraordinaire au Parlement autour de ce texte polémique.

    Une partie des députés israéliens participe mercredi à un débat extraordinaire au Parlement sur la loi dite de «l'État-nation» adoptée en juillet. Depuis trois semaines, les protestations se poursuivent et ont poussé le gouvernement de Benyamin Nétanyahou à réagir. Voici les éléments à connaître pour comprendre les raisons de cette polémique.

    Une loi polémique votée en Juillet

    Les débats ont été déclenchés par le projet de loi adopté le 19 juillet définissant Israël comme «l'État-nation du peuple juif» où le peuple juif «applique son droit naturel, culturel, religieux, historique ainsi que son droit à l'autodétermination». Ce texte, objet de débats de longue date, vise à établir les caractéristiques de l'État-nation d'Israël, jusqu'alors défini uniquement avec la Déclaration d'indépendance de 1948.

    Adopté par 62 voix contre 55 et deux abstentions, il prévoit en particulier que l'hébreu devient l'unique langue officielle d'Israël, tandis que l'arabe bénéficie d'un «statut spécial». Jusqu'alors, aucun texte législatif n'établissait de telle règle, et l'arabe était utilisé, comme l'hébreu, pour des documents officiels. Le projet de loi adopté réserve par ailleurs aux Juifs le droit à l'autodétermination - autrement dit, le droit de choisir un État et ses modalités -.

    » LIRE AUSSI - Israël: le Parlement adopte une loi définissant le pays comme «l'État-nation du peuple juif»

    Parmi les autres dispositions polémiques figurait le fait de créer des villes réservées aux seuls citoyens juifs. Face aux vives critiques, le texte a été amendé et cette formulation a été retirée. Le texte décrète finalement que «l'Etat considère que le développement des implantations juives relève de l'intérêt national et que l'Etat prendra les mesures pour encourager, faire avancer et servir cet intérêt».

    Les Druzes en tête des protestations

    Pourtant très fidèles à Israël, les Druzes sont en tête de la protestation. Cette minorité d'Arabes israéliens vit cette nouvelle loi comme une trahison. Musulmans arabophones, professant un islam hétérodoxe influencé par d'autres fois, les Druzes sont en effet très bien intégrés en Israël, qu'ils se sont engagés à défendre depuis la naissance de l'État. Plus des trois quarts des jeunes Druzes s'engagent ainsi au sein de l'armée israélienne, à la différence des autres Arabes israéliens. La conscription est pour eux obligatoire depuis 1956, rappelle La Croix.

    «Cette loi fait de nous des citoyens de seconde zone», a confié au Monde un habitant de Beit Jann, l'une des 22 localités d'où sont originaires les 120.000 à 140.000 Druzes israéliens, soit moins de 2% de la population. ««Nul ne peut nous donner des leçons de loyauté, les cimetières militaires témoignent en notre faveur», a fait valoir le chef spirituel de la communauté druze, le cheikh Muwafaq Tarif, samedi, devant des manifestants.

    Des milliers de manifestants à Tel-Aviv

    Le mécontentement de cette minorité n'a pas diminué et a mené, au contraire, à une mobilisation concrète. Des dizaines de milliers de personnes, juives et non-juives, ont manifesté à Tel-Aviv, samedi, pour protester contre le texte de loi. Selon les médias israéliens, quelque 50.000 personnes ont participé en brandissant les drapeaux de leur communauté, ainsi que des drapeaux israéliens, et en scandant «Égalité». D'autres minorités non juives comme les Bédouins ou les Circassiens, se sont en effet joints aux Druzes. Au total, les Arabes israéliens représentent 17,5% de la population israélienne.

    L'ensemble de ces groupes a déposé une requête devant la Haute cour de justice afin qu'elle examine ce texte. Plusieurs prises de position emblématiques ont également alimenté le débat. Parmi elles, un message d'un officier druze de l'armée israélienne publié sur sa page Facebook a été repris par des médias israéliens. Le militaire y appelle à la fin de l'engagement militaire des jeunes Druzes, en protestation contre ce texte de loi. Le message a été effacé quelques heures plus tard, précise The Times of Israël.

    L'opposition politique s'amplifie

    La gauche israélienne, les dirigeants de la communauté arabe israélienne et d'anciens responsables de la sécurité se sont joints aux protestations, précise l'AFP. Le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erakat, a dénoncé une loi «dangereuse et raciste par excellence» qui constituerait une légalisation de «l'apartheid». Des médias israéliens évoquent également le désaccord avec le projet de loi du président Reuven Rivlin, qui ne possède toutefois que des pouvoirs surtout symboliques. Sur les 120 députés ayant adopté le texte, 45 parlementaires juifs d'opposition avaient voté contre la loi.

    La droite israélienne a dénoncé une utilisation de la communauté druze par la gauche. Néanmoins, face à l'ampleur des critiques, le premier ministre Benyamin Nétanyahou, fervent défenseur du texte, a dû réagir. «Il n'y a rien dans cette loi qui porte atteinte à vos droits en tant que citoyens et à la place spéciale qu'occupe la communauté druze en Israël», a-t-il affirmé à l'attention des Druzes. Il a, dans le même temps, annoncé la création d'une commission réunissant des représentants du gouvernement et des Druzes afin de discuter d'une «solution».

    » LIRE AUSSI - Nétanyahou tente d'apaiser le malaise chez les Druzes

    Un débat extraordinaire au Parlement

    Le Parlement israélien a été convoqué pour une session extraordinaire sur ce sujet, mercredi, à la demande de 52 députés d'opposition. Ces élus entendent amener le débat sur les questions des «atteintes aux valeurs d'égalité et de démocratie». Toutefois, aucun vote ne peut avoir lieu pendant une séance extraordinaire.

    Le rapporteur de la loi Avi Dichter, par ailleurs député du Likoud, le parti de Benyamin Nétanyahou, a exclu le 31 juillet à la radio militaire tout changement de ce texte. 

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8149886
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