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    Les Eglises à Jérusalem décident de fermer le Saint-Sépulcre

    Des responsables chrétiens ont pris dimanche la rare décision de fermer le site du tombeau du Christ. Ils dénoncent des mesures fiscales prises par l’exécutif.

    Depuis dimanche 25 février, le Saint-Sépulcre, en vieille ville de Jérusalem, est fermé au public et le restera jusqu’à nouvel ordre. Les responsables des trois Eglises chargées de la basilique, site du tombeau du Christ selon la tradition, entendent protester contre des mesures fiscales et foncières avancées par les autorités israéliennes, et qui affecteraient directement leur ministère dans la Ville sainte.

    A l’issue des traditionnelles liturgies dominicales, les portes du Saint-Sépulcre se sont donc refermées à midi, les touristes et les pèlerins ne pouvant alors plus y entrer. Sur le parvis, Théophile III, le patriarche grec orthodoxe de Jérusalem, Nourhan Manougian, son homologue arménien orthodoxe et Francesco Patton, le custode de Terre sainte (supérieur de l’ordre catholique des Franciscains), ont justifié, dans un communiqué conjoint, une décision « sans précédent », en réponse à « la campagne systématique contre les Eglises et les communautés chrétiennes de Terre sainte » menée par Israël.

    Arriérés de paiement à 152 millions d’euros

    Le lendemain, le 26 février, la basilique est restée close, alors que les touristes et les pèlerins campés sur le parvis en espéraient la réouverture. « Je n’ouvrirai qu’à la demande des chefs des Eglises, leur indiquait Adeeb Jawad Joudeh Al-Husseini, le gardien des clefs du sanctuaire. Tant que la situation ne s’améliore pas avec Israël, le Saint-Sépulcre sera fermé. »

    Les responsables religieux dénoncent, en premier lieu, la récente décision de la ville de Jérusalem d’appliquer la taxe municipale d’habitation sur les biens commerciaux des Eglises. Jusqu’alors, celles-ci bénéficiaient d’une exemption fiscale, instaurée depuis l’époque ottomane. La mairie entend désormais la réserver aux seuls lieux de culte.

    « Toutes les églises, synagogues et mosquées de Jérusalem » resteront exemptées de taxe d’habitation, a assuré Nir Barkat, le maire de Jérusalem. En revanche, « les bâtiments commerciaux » ne le seront pas, « quel que soit leur propriétaire », a-t-il ajouté. Dans cette logique, il revient aux Eglises de payer des arriérés de paiement établis à 152 millions d’euros. « Nous ne laisserons pas les résidents de Jérusalem financer cette dette énorme [de taxes qui devraient être prétendument payées par les Eglises] », a promis M. Barkat.

    En fait, les chefs religieux récusent surtout la méthode employée par la municipalité. Faisant part de sa décision par un communiqué de presse, le 4 février, celle-ci a ensuite entrepris de geler les comptes bancaires de plusieurs Eglises et parfois d’y saisir de l’argent.

    « Approche brutale et cynique »

    Pour sa part, « la custodie s’est vue notifier qu’elle devrait payer 170 000 euros, l’équivalent de sept années de taxes impayées. Le cas échéant, une partie de ses biens mobiliers pourrait être saisie », raconte Fareed Jubran, conseiller juridique de la custodie de Terre sainte, gardienne des lieux saints pour l’Eglise catholique.

    « L’approche brutale et cynique de la municipalité n’est pas acceptable », poursuit-il, considérant qu’au contraire, celle dernière devrait « remercier » les Eglises locales, qui génèrent des revenus grâce au tourisme de pèlerinage et qui soutiennent au quotidien les chrétiens palestiniens.

    Cette nouvelle politique municipale est donc perçue par les chefs des Eglises comme une tentative d’« affaiblir la présence chrétienne à Jérusalem ». De leur côté, les dirigeants palestiniens ont dénoncé une conséquence directe de la politique américaine très favorable à Israël, notamment après la reconnaissance par le président Donald Trump de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu, le 6 décembre 2017.

    « Projet de loi odieux »

    Le deuxième motif de protestation des responsables chrétiens concerne un projet de loi qui devait justement être examiné le 25 février par le Comité ministériel israélien sur la législation. Avancé par la députée Rachel Azaria (parti de centre droit Kulanu), le texte octroierait à l’Etat un pouvoir d’expropriation sur tout bien foncier ecclésial situé à Jérusalem, et qui aurait été vendu à des sociétés privées depuis 2010.

    Présenté en juillet 2017 à la Knesset, le projet de loi répond d’abord aux craintes des locataires israéliens de logements bâtis sur des terres qui appartenaient à l’Eglise grecque orthodoxe, et qui ont été récemment vendues à des promoteurs privés. Or, nul ne sait si les baux seront renouvelés par ces nouveaux acquéreurs, et sous quelles conditions.

    Lire aussi :   Les affaires opaques de l’Eglise orthodoxe en Israël

    Aux chefs religieux qui redoutent « l’expropriation des terres de l’Eglise » si ce « projet de loi odieux » est voté, Rachel Azaria a donc assuré qu’il ne s’appliquerait qu’en cas de « transfert des droits fonciers à une tierce partie ». En l’absence de transaction, les Eglises resteront donc « propriétaires de leurs terres », et « personne n’essaiera d’y toucher », a-t-elle repris. Pour apaiser les tensions, l’examen du texte a été reporté d’une semaine. Les portes du Saint-Sépulcre, quant à elles, sont restées fermées.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8156884
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