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    Trump choisit un partisan de la colonisation pour représenter les Etats-Unis en Israël

    David Friedman laisse entendre que l'ambassade américaine, actuellement située à Tel Aviv, pourrait être transférée rapidement à Jérusalem.

    Correspondant à Jérusalem

    David Friedman a publiquement pris ses distances avec la solution des deux Etats et ne verrait pas d'inconvénient à ce qu'Israël annexe une partie de la Cisjordanie. Si l'on en juge par ces déclarations récentes, le choix du prochain ambassadeur américain auprès de l'Etat hébreu annonce une rupture franche avec la ligne qui fut celle de Barack Obama. «Les relations intenses qu'il a nouées avec Israël constitueront la base de sa mission diplomatique», a commenté Donald Trump dans un communiqué publié jeudi pour annoncer cette nomination. «Je suis impatient de prendre mes fonctions à l'ambassade américaine dans la capitale éternelle d'Israël, Jérusalem», a pour sa part indiqué cet avocat spécialisé dans la gestion des faillites qui, selon le quotidien libéral Haaretz, «ferait presque passer Nétanyahou pour un gauchiste».

    Ses premiers mots d'ambassadeur désigné, validés par l'équipe de transition, semblent indiquer que Donald Trump entend traduire dans les faits sa promesse de faire déménager l'ambassade actuellement située à Tel Aviv pour l'installer à Jérusalem.

    Une loi en ce sens a été votée par le Congrès américain en 1995, mais les présidents Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama ont constamment refusé de l'appliquer au nom de la «sécurité nationale». Les Etats-Unis, tout comme la France et les autres pays de l'UE, persistent à considérer Jérusalem comme un corpus separatum qui a vocation à être placé sous supervision internationale aussi longtemps qu'Israéliens et Palestiniens n'auront pas signé un accord de paix. L'actuel locataire de la Maison-Blanche a signé, début décembre un décret qui gèle jusqu'au 1er juin 2017 le transfert de l'ambassade. Toute la question est maintenant de savoir ce que décidera Donald Trump à l'issue de cette période.

    Partisan de la colonisation

    Au lendemain de l'élection américaine, de nombreux commentateurs ont estimé que le futur président pourrait bien oublier sa promesse de campagne comme d'autres candidats l'ont fait avant lui. Ils ont souligné que l'installation de l'ambassade américaine à Jérusalem risquerait de provoquer un regain de tension dans les territoires palestiniens, ainsi que de compromettre les efforts engagés par Benyamin Nétanyahou en vue de se rapprocher des grands pays arabes sunnites.

    Mais l'entourage du président-élu a, depuis, assuré qu'il souhaite avancer «assez vite» sur ce dossier. «J'ai bon espoir que ce déménagement intervienne plutôt rapidement», indique pour sa part le maire de Jérusalem, Nir Barkat, qui dit s'être récemment entretenu avec des membres de l'équipe de transition.

    La nomination de David Friedman envoie, à cet égard, un message assez explicite. Ce partisan de la colonisation, qui succèdera dans les prochaines semaines à l'ambassadeur Dan Shapiro, ne cache pas son peu d'enthousiasme pour la solution des deux Etats. Lors d'un entretien accordé en juin dernier à Haaretz, il résumait ainsi la «doctrine» du candidat républicain: «Les Israéliens doivent décider s'ils veulent renoncer à des territoires pour créer un Etat palestinien. S'ils ne le souhaitent pas, alors [Donald Trump] ne pense pas qu'ils doivent y être contraints. Il ne croit pas que la création d'un Etat de Palestine indépendant soit un impératif américain.»

    Interrogé sur les intentions de certains dirigeants nationalistes israéliens, qui prônent l'annexion unilatérale de certaines zones de la Cisjordanie, Friedman s'est également montré assez ouvert. «Je ne pense pas que ça lui poserait problème», a-t-il indiqué, tout en admettant qu'une telle décision ne manquerait pas de soulever de lourdes objections juridiques. «Nous soutenons que les Israéliens ont tout autant de droits que les Palestiniens sur la Judée-Samarie [le nom biblique de la Cisjordanie]», a-t-il par ailleurs récemment indiqué à une radio conservatrice américaine.

    La courte notice biographique publiée par l'équipe de transition du président élu précise que «David Friedman a célébré sa bar mitzvah au mur des Lamentations il y a 45 ans, qu'il parle couramment l'hébreu et qu'il a passé sa vie à étudier l'histoire d'Israël». Elle le décrit en outre comme «un généreux philanthrope envers les causes juives» - notamment l'association de secouristes United Hatzalah of Israel et l'ONG Aleh Negev, qui s'occupe d'enfants handicapés. Mais elle omet de rappeler que le futur ambassadeur préside l'Association des amis de Beit El, qui soutient et finance à coups de millions de dollars l'entreprise de colonisation en Cisjordanie.

    «Friedman éprouve un amour profond pour la terre et le peuple d'Israël - y compris ceux qui résident en Judée-Samarie. Sa sagesse et sa connaissance des enjeux va fortifier les ponts entre nos deux grandes nations», s'est réjoui, ce vendredi, Oded Revivi, l'un des responsables du conseil qui représente les colons. Quoi que généralement présenté comme l'une des principales figures de l'opposition au gouvernement nationaliste de Benyamin Nétanyahou, le centriste Yaïr Lapid s'est pour sa part dit «impatient de travailler avec David Friedman, un grand ami d'Israël, dès qu'il sera installé dans ses locaux légitimes au cœur de notre capitale, Jérusalem».

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8155404
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