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    Lionel.

    CHRONIQUE : Donner enfin un sens à sa vie
    par Lionel. J

    L’homme moderne, dénué de spiritualité, est ainsi fait qu’il finit toujours par se poser les mêmes questions sans y apporter de réponse : « Quel est le sens de la vie ? Pourquoi sommes nous sur Terre ? Quel est mon but ? Comment atteindre le bonheur ? Pourquoi naissons-nous si nous sommes amenés à mourir ? Comment se fait-il que nous ayons conscience de notre propre existence ?... ». Si effectivement la formulation diverge suivant les personnes, la substance reste la même.

    Ce qui amène une catégorie de personne à se poser ce genre de questions dès lors q'un drame survient dans son contexte proche (membre de la famille décédé) ou sur une échelle beaucoup plus importante (attentat du Wall Trade Center, Raz de Marée en Indonésie...).

    Effectivement, la prise de conscience de l’être humain devant la réalité éphémère de sa propre existence le pousse à réfléchir de plus en plus sur sa nature, mais également sur l’univers qui l’entoure. C’est à ce moment précis qu’un type d'homme se détache de la majorité pour s'élever dans l'échelle du raisonnement et dépasser toute les pensées manichéennes pour essayer de trouver quelque chose que le monde moderne n’a pas su leur apporter : une spiritualité. Mais laquelle ? Et à quel prix ?

    Si le mécréant refuse toujours d’admettre l’existence d’un Dieu, et de la nécessité de se soumettre à Sa volonté (1), c’est qu’il pense que cela va à l’encontre de ses valeurs ; de sa façon de concevoir la vérité, l’existence, la vie et la mort... : « Je n’ai jamais demandé à exister », « Dieu ne peut exister dans un monde aussi injuste et cruel », « Je n’ai pas besoin de croire en un principe supérieur pour avoir un bon comportement envers mes proches... ».

    A chacune de ces questions, l’Islam donne une réponse au croyant, lui permettant de comprendre le bien-fondé de sa religion et la nécessité de posséder la foi pour ne pas juste être « un animal pensant » comme le disait Aristote, un philosophe grec ayant considérablement contribué à forger la philosophie contemporaine et à plus grande échelle la mentalité occidentale.

    L’islam enseigne que Dieu a crée l’homme, sur Terre afin de l'éprouver. Il lui a donné la possibilité de choisir entre le bien et le mal (2), et Il a fait de Lui son vicaire sur Terre « Khalifa », afin qu’il fasse acte d’adoration envers celui qui la créé.

    « Nous avons placé ce qu'il y a sur la terre pour l'embellir, afin d'éprouver [les hommes et afin de savoir] qui d'entre eux sont les meilleurs dans leurs actions. (Coran 18:7) »

    Dans un autre verset nous lisons : « En effet, Nous avons créé l'homme d'une goutte de sperme mélangé [aux composantes diverses] pour le mettre à l'épreuve. ([C'est pourquoi] Nous l'avons fait entendant et voyant.
    Nous l'avons guidé dans le chemin - qu'il soit reconnaissant ou ingrat. » (Coran 76:2-3)

    L’adoration, dont sa perception exotérique est souvent limitée à de simples actes de prières et de recueillements. En vérité elle est beaucoup plus complexe et profonde que le mot qui la désigne en langage occidentale le laisse paraitre, car elle englobe tous les actes quotidiens que l’homme déploie le long de sa vie afin de trouver la paix intérieure et d’améliorer du mieux qu’il peut son entourage. Aussi, l’obligation de se soumettre et d’adorer Dieu est évidente à partir du moment où l’on se rend compte de la magnificence et de la complexité du corps humain dont nous avons été doté, et de toutes les choses merveilleuses qui ont été mise à la portée de l’homme pour que ce dernier prenne conscience du but de toute la création et de son rôle parmi celle-ci.

    Quand au problème d’injustice flagrante dans le monde (surtout de nos jours), il n’est nullement a incomber à Dieu mais bel est bien à l’homme, qui dispose de son plein Libre arbitre (en toute connaissance de causes) au moment de choisir d’œuvrer pour le bien ou le mal sur Terre (« You're gonna have to serve somebody, Well, it may be the devil or it may be the Lord » disait Bob Dylan dans une de ces célèbres chansons). Le mal de même que le bien d’ailleurs sont bien intelligibles que ce soit dans le principe ou dans la finalité. L’éloignement des valeurs religieuses et spirituelles au profit d’une soif insatiable de richesse, de pouvoir, et d’une éternelle insatisfaction sont des facteurs parmi d’autres qui peuvent expliquer la crise que nous vivons actuellement. Crise qui remonte à quelques siècles déjà et l’avènement de la modernité avec son lot d’idéologies aussi néfaste les unes que les autres (libéralisme, communisme, humanisme (3)...).

    Laisse-les donc s'enfoncer dans leur fausseté et s'amuser jusqu'à ce qu'ils rencontrent le jour qui leur est promis. (Coran 43 :83)

    Donner un sens à sa vie, c’est donc avant tout tendre vers un tempérament spirituel et vers une mentalité qui détachent l’homme de l’obsession matérialiste qui régie notre société contemporaine. C’est aussi la recherche de la Vérité providentielle « Al Hakika al-ilahiya » et du vrai savoir « Al Ma’rifa ». C’est par l’approfondissement de ces domaines que l’homme peut enfin librement s’épanouir, certains que son existence à enfin trouver un but véritablement significatif.

    (1) Se référer à notre chronique « Le sens de la soumission en islam »
    (2) Il s'agit de la définition même de la notion du libre arbitre en islam. Voir aussi notre article sur « la prédestiné ne islam » >>
    (3) Nous visons ici par nos propos l'humanisme « athée », engendré par la pensée de la Renaissance, alliée de la « rationalité », qui divinise l’homme en le plaçant au centre de l’univers et qui nie l’existence de tout principe supérieur à l’humain.

                                                                          Cet article a été déjà consulté 57798 fois
     

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8134358
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