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    Divergences avec la Bible

    Tout d'abord, il est nécessaire d'éclaircir un point : "Contrairement à la Bible qui fait mention d'un Pharaon à l’époque de Joseph, le Coran mentionne un Roi d'Egypte, pourquoi ?"

    Tout simplement parce qu'à cette époque, le règne des pharaons n’avait pas encore commencé (Selon des fouilles archéologiques contemporaines, le titre de Pharaon est apparu pour la première fois, en l’an -1355 / -1353 avant JC, avec l'avènement d'Amenhotep IV (ou Akhenaton) qui fut le premier roi à prendre ce titre honorifique). Or, Joseph a vécu un peu plus de 200 ans avant l'arrivée d'Amenhotep IV sur le trône d'Egypte !

    Cette précision historique dans le vocabulaire coranique conforte les musulmans dans leur croyance que le Coran est bel et bien la parole infaillible de Dieu, et continue d'étonner les critiques et historiens des religions (11).

    Si Muhammad (PBSL) avait recopié la Bible pour écrire le Coran comme le prétendent les chrétiens, pourquoi changer le titre de Pharaon en Roi, pour ensuite le reprendre dans l’histoire de Moise ? Alors que non seulement il était illettré, mais qu'en plus cette découverte historique n'a été effectuée que durant le XX éme siècle

    De plus, dans le récit Biblique, Jacob retrouve ses frères accompagnés de Benjamin, alors que dans le récit Coranique, Joseph oblige ces derniers à le ramener s'ils veulent obtenir un mesurage de grain. Pour cela, Joseph (PBSL) cache également une certaine quantité de marchandises dans les affaires de ses demi-frères, afin de tester leur honnêteté, et voir si ces derniers vont s'en rendre compte et revenir lui rendre cette part, ou au contraire, ils comptent l’utiliser pour de viles négociations. Ce qui renforce la cohérence et la précision du récit coranique.

    «Sûrate Yussûf » miracle littéraire

    Au-delà de la beauté stylistique dégagée par l’histoire de Joseph (PBSL), le Coran restitue dans la sourate 12 un récit d’une rhétorique parfaite et d’une résonance orale transcendante. On parle alors de miracle littéraire « I’jaz’ » en arabe. Ainsi, l’arabophone écoutant cette sourate, qu’il soit simple bédouin ou littéraire instruit ne peut être qu’ébloui par la beauté poétique du texte.

    La sourate Yusuf est également la seule sourate où les évènements sont relatés de façon chronologique, à la manière d’un roman « structuré autour de la personne de Joseph ».

    Il est a signaler que les arabes contemporains du prophète Muhammad (PBSL) n’avaient jamais entendu pareil récit (Coranique) jusqu'à lors. De plus ils se considéraient comme un peuple fier, éloquent et possédant la connaissance du langage. Et c’est par la puissance verbale du Coran que Dieu les défia.

    13. Où bien ils disent : “Il l'a forgé [le Coran]” - Dis : “Apportez donc dix Sourates semblables à ceci, forgées (par vous). Et appelez qui vous pourrez (pour vous aider), hormis Allah, si vous êtes véridiques”.

    Sourate 11 : HOUD

    En guise de témoignage, Alfred Guillaume décrit la beauté littéraire du Coran en ces termes :

    « Le Coran a un rythme d'une beauté particulière et une cadence qui charme l'oreille. De nombreux Arabes chrétiens parlent de son style avec une chaleureuse admiration, et la plupart des Arabisants reconnaissent l'excellence de son style... En effet, on peut affirmer que dans la littérature arabe, considérable et féconde aussi bien dans le domaine de la poésie que dans celui de la prose, rien ne lui est comparable. »

    De même, le célèbre Arabisant Hamilton Gibb de l'Université d'Oxford affirme :

    « En tant que monument littéraire le Coran parle de lui-même, une production unique dans la littérature arabe, qui n'a pas de précurseur ni de successeur dans son propre idiome. Les musulmans de tous âges s'accordent pour proclamer son inimitabilité pas seulement par rapport à son contenu mais aussi par rapport à son style. »

     

    (11) Il existe toute une flopée de mot dans le Coran, étrangés à l’époque de Muhammad (PBSL), d’origine grecque, Araméen ou hébreux… Ils participent à la description de faits historiques ou à l’identification de certains personnages, exemple : « Haman » cité 6 fois dans le Coran, pour désigner le vizir du pharaon. Voir à ce sujet l'article sur le prophète Moise (PBSL) >>

     

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8137272
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