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    L’empire Ottoman à son Apogée

    Le successeur de Selim Ier, Suleyman Ier (ou Suleyman le magnifique, 1494-1566) accumula également les conquêtes militaires, notamment en prenant la ville de Belgrade en 1521, ce qui permit de rattacher à l’empire ottoman les parties est et sud du royaume de Hongrie. En 1529, Suleyman tenta d’assiéger la ville de Vienne, mais sans succès. Son obstination à vouloir prendre la ville Autrichienne, se solda par un nouvel échec en 1532, malgré l’envoi d’un contingent de plus de 250 000 hommes, ce qui scella définitivement l’accès à l’Ouest de l’Europe pour les Ottomans. Sur le front Est, l’armée Ottomane réussit à prendre Bagdad en 1535 après la défaite de l’armée Perse, ce qui eut pour résultat d’inclure la Mésopotamie à l’empire et de donner aux Ottomans l’accès au golf persique. A la fin du règne de Suleyman le Magnifique, du fait de ses conquêtes, la population de l’empire atteignait ainsi la chiffre impressionant de 15 millions de sujets.

    Les ottomans bénéficiaient, en plus d’une armée terrestre excptionnellement bien formée, d’une marine redoutable, commandée par le très célèbre Barbarossa Hayreddin Pasha (1478-1546), connu pour ses qualités de tacticiens qui apportèrent des victoires précieuses à l’empire Ottoman, ainsi que le contrôle de la grande majorité de la mer Méditérranée, et qui avait d’ailleurs commencé son service sous le règne de Selim Ier. Ainsi, durant le règne de Suleyman, Barbarossa remporta de nombreuses victoires sur les flottes chrétiennes. Parmi ces dernières, on peut citer les conquêtes de Tunis et de l’Algérie au dépend de l’Espagne, ce qui permit d’ailleurs aux musulmans et juifs d’Espagne de fuir les persécutions chrétiennes de l’inquisition espagnole. On note également la capture de la ville de Nice (alors italienne) en 1543, en conformité de l’alliance Franco-Ottomane réunissant les forces navales de Barbarossa et celles du roi de France Francois Ier.

    Cette suprématie de la marine ottomane sur la méditerranée commenca à trouver une nouvelle forme de résistance au fil du 16ième siècle, sous les traits de la flotte portuguaise, notamment dans le golf persique, l’océan indien et dans les îles périphériques de l’indonésie. En effet, les Ottomans bloquaient alors la célèbre route des épices et de la soie, obligeant les navires européens à trouver d’autres itinéraires pour se rendre dans les Indes et continuer un commerce qui leur était jusque là particulièrement lucratif. Sur le plan terrestre, les quelques assaults de l’armée Autrichienne et des Perses contribuèrent à freiner les volontés d’expansion de l’empire Ottoman, qui devenait de plus en plus difficile à sécuriser, de part sa taille désormais bien trop importante en comparaisant des ressources militaires nécessaires à sa défense.

    La révolte des nations chrétiennes

    De la fin du 16ième siècle à la fin du 17ième siècle, l’empire ottoman connu une de ses périodes les plus dures, car durant ces longues années, de nombreuses armées s’acharnèrent à mettre en danger la sécurité intérieure du pays.

    Les premières mesures prises par les européens pour affaiblir économiquement l’empire ottoman seront d’établir leurs propres routes navales jusqu’en Asie, et également d’assurer la dévaluation de la monnaie ottomane par une inondation du marché monétaire de l’argent espagnol rapporté du Nouveau Monde.

    Entre temps, le grand vizir Sokullu Mehmet Pacha (1506-1579), conseiller du sultan Selim II (1524-1574), entreprit de repousser la menace Russe dans le Nord du Pays en s’alliant avec le Khanat de Crimée, alors puissance militaire importante dans la région de la mer Caspienne. Cette alliance aboutie à l’incendie de Moscou en 1571, et à la préparation par le Khan Devlet Ier (1512-1577) de Crimée de l’invasion de la Russie. Cependant, cette tentative d’envahir le royaume de Russie restera lettre morte après la défaite des forces tatares et ottomanes à la bataille de Molodi en Juillet 1572.

    En Europe du Sud, les forces navales subissaient également les assaults de la coalition maritime chrétienne dirigée par le roi Philippe II d’Espagne (1527-1598). Ceci se traduisit plus particulièrement par la défaite totale de la flotte ottomane à la bataille de Lépante en 1571, où 260 navires sur les 300 engagés furent coulés, et 30000 morts ou blessés furent à déplorer dans le camp turc, contre 7500 chez les chrétiens.

    Sur le front Ouest, le manque de préparation de l’armée ottomane eut pour résultat d’allonger considérablement le conflit lors de leur guerre contre les Habsbourg d’Autriche, de 1593 à 1606, et également d’obliger les ottomans à augmenter sensiblement le nombre de janissaires au sein de leur rang. Ce corps d’armée, composé majoritairement d’esclaves chrétiens convertis à l’Islam, n’avait ni la discipline, ni l’efficacité, et encore moins la même détermination au combat que le reste des troupes ottomanes. Le second siège de Vienne en 1683 est à ce sujet une défaite cuisante et révélatrice, et ceci malgré l’apparente supériorité militaire ottomane, aussi bien d’un point de vue humain que matériel. La raison principale fut l’utilisation par les européens de nouveaux types de fortification, bien plus résistantes contre les boulets des canons ottomans, et une sophistication du corps militaire plus importante chez les européens, dotés d’armes et de protections bien plus efficaces que leurs consoeurs ottomanes.

    Les défaites ottomanes face à l’armée Habsbourg affaiblirent considérablement l’armée, et conduisirent les ottomans à signer quinze ans plus tard le traité de karlowitz (26 Janvier 1699) par lequel prenait fin la guerre sur le front européen, et qui obligea le califat ottoman à rendre la majorité des pays qu’ils avaient conquis en europe de l’Est, tels que la Hongrie, la Transylvanie (actuelle Roumanie), la Slavonie (actuelle Croatie) et la Podolie (actuelle Ukraine).

    Des troubles internes, comme les révoltes de Jelali (1595-1610) dans la région d’Anatolie, dues principalement aux choix politiques de gouverneurs corrompus et à la taxation abusive des paysans, affaiblirent également de façon significative le pouvoir Ottoman. Et ce ne furent pas les trop nombreuses défaites militaires, couplées à l’augmentation rapide de la population ottomane (près de 30 millions d’habitants à l’aube du 17ième siècle) qui allaient contribuer à calmer la situation politique interne de l’empire.

     

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8138377
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